mercredi 29 juillet 2009

LES DETAILS QUI FONT QUE…

Aujourd’hui, journée de vacances.
Oui en ce moment, je ne peux rien prendre en continu alors je fais des journées de vacances et c’est déjà pas si mal.
Donc première partie de cette journée estivale, visite de l’atelier d’un clubmaker renommé, Monsieur Jean Michel Queva.
Comment ça, j’y suis déjà allé ?
Oui bah, pour ne pas rater une unique journée de vacances, mon conseil : partez dans des valeurs sures !
Bref…
Ce matin, travail sur le bois3, qu’en faire ? Quel shaft ? Comment rendre ce MX700 plus sur ?
Vous voulez la solution miracle ?
Et bien on ne fait rien, juste de l’avoir laissé, 15 jours chez Q a suffit.
Il suffisait de ne pas y toucher, de revenir dessus après avoir travaillé le swing, on lui change le grip quand même et boum ça marche au poil !
Bon ça c’est fait, ensuite on se fait une mise à jour, comment est le swing, quels sont les clubs délicats à jouer, un petit tour de la série en bonnet difforme.
Bien entendu, on stoppe sur le driver, en délicatesse actuellement, je n’arrive pas à le situer dans l’espace quand je fais mon swing, trop léger ? Manque de poids en tête ? Je me suis posé plusieurs questions et j’en fais part au sorcier, enfin au mage blanc qui guérit tout.
Problème un peu similaire avec le fer3 qui ne sort pas du sac pendant un parcours mais que je travaille beaucoup au practice.
Q observe mon swing sur les fers puis on arrive au fer3 et ensuite au driver.
Effectivement il y a un problème.
Et, ô joie, il a une idée qu’il veut tester, l’intuition du clubmaker qui a le don de faire une synthèse de toutes mes sensations et de mes demandes.
Et bien, comme pour le putter, il a « accordé » mon driver et mon fer3 avec une toute petite masselotte de rien du tout qu’il a fixé au niveau du grip.
Moi qui voulais du poids en tête, je me suis demandé si j’avais bien été compris…
Je laisse faire, je prends le driver en main, et là je le sens de tout son poids, je sens le poids du shaft, le poids de la tête, je fais un swing tranquille dans le vide et miracle !
Je mets une balle sur le tee, je me place, j’envois, miracle confirmé !
Bien sur il reproduit l’idée sur le fer3, et boum ! Miracle aussi !
Voila qui change tout !
La matinée passe ainsi, on en reste là pour les changements, trois fois rien d’un point de vue travail mais quelle différence au final !
Direction, le programme de l’après midi.
Visite d’un golf, chouette !
Belle dune !
Youpi !
Ah je l’ai déjà fait ?
Oui bah référez vous à l’alinéa un, valeur sure pour ne pas gâcher les vacances !
En plus il va y avoir du monde…
Roughman, notre grand copain de Belgique qui peut faire 600km dans la journée pour jouer au golf avec la troupe.
Q bien sur, quand il est possible de le faire sortir de l’atelier, autant en profiter pour le pro Fitteur (oui je sais elle était facile).
Boss et sa charmante épouse, de nouveaux amis de nos amis qui sont donc nos amis.
Et Lolo, notre Lolo national, pas encore 18 ans et 4.2 d’index…Oui je sais, ça peut stresser de jouer avec un joueur d’un tel niveau.
Ça tombe bien, je travaille sur le stress donc Lolo, Roughman et moi-même prendrons le premier départ.
Belle dune est un golf splendide et très difficile, départ des jaunes pour Roughman et moi, des blancs pour Lolo.
Pour faire court, quand je tapais mon meilleur drive des jaunes j’arrivais péniblement à hauteur de son drive parti des blanches…
Quand on joue un fer5, lui joue un fer7 ou 6 s’il est fatigué…
Donc le parcours fut une impressionnante démonstration de Golf, du vrai, du bon, du beau.
Il finit le parcours avec un total de +2 en stroke…
Oui moi aussi ça me fait la même chose que vous de lire ça…
Une fois que l’on fait l’effort d’accepter que ce n’est pas aujourd’hui ni demain que l’on pourra jouer à tel niveau, cela devient vite un parcours parsemé d’applaudissements et de sifflements admiratifs.
Des petites approches au millimètre, des balles qui stoppent sur un green ultra roulant et très dur et parfois même carotté…Drive placé quasiment toujours sur le fairway et vu les distances faites, cela force le respect à chaque fois…Un putting solide (28 putts en tout) des coups de fer, j’en parle même pas…
Enfin si au moins un.
Trou 13, par5 en double dog leg avec green en hauteur mais bien en hauteur et un bon ravin qui longe la deuxième partie du fairway, la seule partie droite et bien sur très étroite…
Et bien Lolo prend son bois3 pour ne pas aller trop loin, puis sort son fer5 et plante la balle sur le green en toute sérénité…
Et je ne vous donne que l’exemple le représentatif de son parcours car pour rendre une carte de +2, il a fallu en faire quelques uns des coups de ce genre !
Et régulier en même temps !
Nous avons suivi le jeune prodige en essayant de ne pas trop le retarder et je suis sur que même en jouant en Scramble avec Roughman, on n’aurait même pas réussi à égaler son score…
En ce qui me concerne, plusieurs raisons d’être heureux car la mise en jeu s’est très bien passée, une certaine avancée au niveau stratégie car on n’apprend que de ses erreurs et aujourd’hui j’ai beaucoup appris !
Pas de carte rouge au final, même si en comptant je fais une zone tampon, la faute aux greens carottés…
Par contre je n’ai jamais sorti le bois3.
S’il y a la place c’est le driver, s’il y en a peu, c’est le fer3 et si c’est perfide et court c’est le fer4.
Me voici avec une nouvelle interrogation métaphysique, si je ne sors jamais, autant le sortir du sac et le revendre ou le laisser de coté pour plus tard.
Mais pour prendre quoi ?
J’ai déjà trois wedges qui tournent bien donc je me vois mal avec un quatrième et pour ce qui est de haut des clubs, je ne sais pas trop.
Un bois5 ?
Un hybride 18° ?
Un fer2 ?
Étant joueur de fer par affinité et aimant jouer mon driver mais à mon avis rien d’autre en bois, j’aurai tendance à m’orienter sur un autre fer.
À creuser…
En tout cas, merci les amis pour cette superbe ballade golfique pleine de bonne humeur et pleine de talent surtout !

vendredi 24 juillet 2009

VIVE LE MOYEN-AGE…

Je faisais mumuse avec la télécommande.
Je tombe sur un documentaire sur le moyen-âge…à 2h du matin…
Vous savez les documentaires des années 80, on reste hypnotisé devant des chasseurs de canards, des métiers disparus, des pécheurs de merlan ou des documentaires sur les guerres du passé.
Et je suis tombé dessus…
Et là, illumination.
Oui passer des guerres du Moyen-âge au swing de golf, normalement il faut consulter pour syndrome obsessionnel monomaniaque avéré.
Vous avez déjà vu un trébuchet ?
C’est comme une catapulte mais en mieux.
Et pourquoi en mieux ?
Et bien observez attentivement ce TREBUCHET
Vous ne remarquez rien en rapport avec le golf ?
Non ?
Allez soyez sympas que je ne sois pas tout seul avec ce diagnostic catastrophique !
Bon, le poids c’est le corps, hanches et épaules.
Le bras, c’est les bras, oui ça c’était facile.
La corde très tendue par la vitesse c’est le club.
Le poids, c’est la balle.
Et la jonction entre la corde et le bras…les poignets !!!
Et là tout devient clair.
Non ?
Pour moi si et je vais vérifier demain comment être un trébuchet.
Allo docteur ?

mercredi 22 juillet 2009

PROMENADE UTILE...

Grande joie aujourd’hui !
Non, je n’ai pas fait un eagle, j’ai juste fait visiter mon p’tit parcours de Villennes à Ben et à un de ses amis, Florent, index à un chiffre…
Dans la vie, il faut savoir se réjouir de toute bonne chose…
Me voici donc à faire le guide pour deux surdoués du golf avec comme mission supplémentaire de ne pas avoir l’air ridicule !
J’avais surtout à cœur d’avoir l’avis de Ben sur ce golf et joie supplémentaire, il l’a trouvé très bien à partir de 135m et a aussi trouvé les greens suffisamment compliqués pour que cela vaille le coup de continuer à travailler dessus !
C’est assez vrai pour les 135m, les mises en jeu ne sont pas très compliquées sur ce golf, en même temps il ne s’adresse pas à des joueurs chevronnés adeptes de grands prix.
Mais pour faire une bonne carte, donc en dessous des 120m, il est bien assez résistant comme ça !
Je ne vais pas vous raconter les 18 trous, nous avons joué détendus studieux mais détendus surtout…
Par contre suite à ce parcours j’ai pris quelques décisions vis-à-vis de mon matériel et de ma stratégie de jeu.
J’ai réalisé de très bonnes mises en jeu au driver et j’ai aussi pas mal arrosé, deux fois surtout et cela a gâché mon score au retour alors que j’étais au 12 à +9 en stroke à cause de deux triple bogeys au 1 et au 7 et un double au 5.
Pas grave, il y a eu suffisamment de coups convenables pour que Ben constate que mon jeu s’était un peu étoffé.
Mon travail sur le petit jeu porte déjà ses fruits et m’amène à plus de hardiesse dans les seconds coups sur les par4 et les par5.
Donc quelques réflexions et décisions.
Besoin de plus de sensations au putting désormais, je sens les limites de mon putter adoré. Quand je parle de limites, c’est en termes de rendu d’informations, son poids important est rassurant mais maintenant que je suis en confiance sur le green, j’ai besoin d’un putter plus « sensible » au niveau du toucher.
Donc en avant la recherche.
Pour le driver, je vais voir avec Q mais je me demande si un peu de masse en tête ne m’aidera pas à mieux ressentir le club pendant le swing et ainsi mieux le contrôler.
À voir…
Pour les fers, rien à dire, tout fonctionne à la perfection, gain léger de distance et meilleur contrôle sur le fer7 (145 à 150m) et le fer5 (165 à 170m) ce qui va m’orienter vers l’utilisation plus importante du fer5 sur le fairway et de chercher les greens à 135m voir 140m si le lie est bon, ce qui revient à un fer8 maintenant.
Par contre le fer3…
Il ne sort pas sur le parcours et quand il sort c’est souvent catastrophique.
Indispensable au practice pour faire remonter mon niveau de contrôle des autres fers longs, je n’y touche pas sur le parcours.
Trop risqué encore. J’ai pris le risque au 1, slice direct, ce club me stresse hors du tapis de practice.
Donc, comme le veut la sagesse, si tu ne sors jamais ce club, retire le du sac et prends autre chose à la place.
Oui mais quoi ?
Je vais avoir le bois3 qui va revenir bientôt, je ne me vois pas prendre un bois5 et j’ai déjà trois wedges qui couvrent l’éventail des besoins à moins de 100m.
Alors, quoi ?
Retour sur un club plus jouable que le fer3, l’hybride.
Bon mon Mac Gregor chéri a été kidnappé mais il était devenu trop souple au niveau du shaft.
Quoique Ben a émis l’idée de raccourcir le fer3…idée à développer…
Donc un nouveau travail à faire avec Q…
Le pauvre, il n’est pas prêt d’en avoir fini avec moi !
Pas d’urgence dans ces recherches car je joue très bien comme ça et surtout avec l’arrivée du bois3, je n’aurais pas besoin de jouer de fers sur les départs sauf pour les par3 bien sur.
Mais je continue à penser que le fer3 reste une bonne chose pour améliorer mon travail sur les fers et le swing en particulier donc présence obligatoire aux entrainements.
Il reste donc dans le sac jusqu’à l’arrivée de son remplaçant.
Belle Dune la semaine prochaine avec Q, l’Albatros ensuite en carte rouge avec trois joueurs de qualité, Miss Scoop et son toucher de balle renommé, 1up et sa régularité légendaire et Parrain l’accrocheur exemplaire qui me pousse à toujours rester zen.
D’ici là ?
Bah practice bien sur !
Parce que le 6 septembre c’est dans pas longtemps et je suis pas encore en dessous de 15…

mardi 21 juillet 2009

DE LA STRATEGIE…

Lors de ma dernière visite chez Q, j’avais eu l’honneur d’un cours particulier de stratégie par son frère Arnaud.
Depuis mon jeu a un peu évolué et mon drive s’est amélioré. Du moins il est possible de le jouer sur le parcours sans avoir honte.
Hors le cours d’Arnaud préconisait une stratégie fondée sur le jeu de fer.
Partant d’un principe simple, jouer son coup favori, le plus maitrisable pour attaquer le drapeau. Et si ce coup est un coup de wedge à 80m, le but est d’arriver à 80m du drapeau. Si on est sur un par 4 de 380m, il reste donc 300m à faire c'est-à-dire fer4 suivi de fer8 ou hybride suivi de fer9, bref pas besoin d’un driver.
Précision, se basant sur une moyenne de 2 putts, cette technique sert pour jouer bogey sur les par4, on peut l’appliquer donc sans problème jusqu’à arriver à 18 d’index voir moins puisque si on réfléchit bien cela n’empêche pas de tomber à 1m du drapeau d’un par3 en un coup de fer bien ajusté voire mieux, se mettre en position de birdie sur presque tous les par5.
Si et je le démontre sous vos yeux pas ébahis et pourquoi pas septiques.
Un par 5 de 470m, bonne moyenne, surtout des jaunes.
Hybride bien joué, 180m, il reste 290m, un fer5 et un fer7 suffisent non ?
Oui je sais, ce sont des très bonnes distances avec des fers mais si on les travaille, je vous assure qu’on y arrive.
Ce qui veut dire que l’on peut arriver à 18 d’index sans driver…
Je dis ça comme ça, n’y voyez aucune ironie douteuse bien entendu.
Loin de moi l’idée de me moquer des utilisateurs de driver après 1 mois de golf.
Et ce n’est pas le propos, chacun fait comme il veut et moi aussi par la même occasion…
Et comme le dit Yoda, la stratégie c'est bien mais il faut aussi se faire plaisir quand on joue au golf et quoi de plus plaisant qu'un bon coup de driver qui fend les airs, enfin je parle pour la balle...
Bref.
Donc ma vision de cette stratégie a évolué quelque peu à cause de deux critères.
Mon drive et le petit jeu, c'est-à-dire les coups entre 10m et 60m du green.
On le sait tous, les deux tiers des coups de golf se font à moins de 100m, putting compris.
Je ne vous demanderais pas de quoi se composent les deux tiers de vos entrainements, je faisais pareil au début…
Bref encore.
Donc si je reprends l’idée du par4 de 350m, si je fais 220m au driver, je peux sans trop de risque tenter de toucher le green en deux coups et jouer mon premier putt pour birdie et dans le pire des cas me garantir un par.
Sachant que j’ai décidé deux choses importantes pour moi concernant le jeu sur le fairway, premièrement ne pas chercher le green si je suis à plus de 130m et deuxièmement ne pas jouer au-delà du fer6 sur le fairway, n’ayant pas encore assez de maîtrise pour jouer un fer5 en toute confiance hors du tee.
Sachant cela, si je suis sur un par4 de 380m par exemple, deux choix se profilent désormais.
Après le drive de 220m, il reste 160m à faire.
Fer6? Pourquoi pas mais, même si je le maîtrise pas trop mal, je reste imprécis et il me restera 30m au mieux. Fer7 plutôt, il va en rester 40 ou 50m encore à faire, mais je serais plus à même de toucher avec plus probabilité la zone visée et là vient le petit jeu qui va me placer plus près et plus souvent du mât qu’un coup de 90 ou 100m comme le préconisait Arnaud lors de son cours.
Non qu’Arnaud avait tort, loin de là, mais à partir de 18 d’index, il faut chercher le par donc les greens en régulation ou un premier putt plus facile si on est en régulation +1.
Avec ces deux décisions de jeu sur fairway, je peux chercher la régulation sur les par4 de 350m ou moins, ce qui représente je dirais la moitié des par4 d’un parcours, un bon tiers pour que tout le monde soit d’accord.
Bon ok, un bon tiers alors.
Je peux espérer le birdie sur chaque par3 puisque la logique veut qu’on puisse toucher le green sur tous sur un parcours de slope moyen.
Et je peux, grâce au driver bien entendu, être sur tous les par5 en régulation puisque driver et fer6 me donnent 380m, il me restera, même si le par5 fait 500m, 120m maximum.
CQFD.
Bon, la théorie par définition ce n’est pas pratique.
Mais si je chiffre tout ça dans le meilleur des cas.
Par72 c’est 4 par5, 4 par3 et 10 par4.
Deux tiers des par4 en régulation, disons 6, ça peut donc faire 6 par.
La moitié des par5 dans le par et la moitié des par3 dans le par.
Je suis très optimiste je sais mais c’est dans ma nature.
Ça fait 10 par, bogey sur le reste ça fait +8…Allez on dit même bogey sur la moitié des trous en régulations, ça fait +13…
13 d’index sans prendre plus que fer6 sur le fairway et sans chercher le green à plus de 130m…
Et sans aucun birdie sur tous les trous atteints en régulation !
Mais si vous travaillez le petit jeu et le putting…vous pouvez espérer bien mieux que ça…
Parce que poser une balle à moins de 2m d’un drapeau à 40m, si on s’entraine ce n’est pas si dur et surtout cela ne demande pas de force physique, juste de la technique, et la technique ça se travaille.
L’avantage de maîtriser le petit jeu entre 10 et 60m c'est que cela laisse surtout une bonne marge.
Imaginons qu’au bout de deux trous, vous vous rendiez compte que pour le driver, ce n’est pas le jour.
Et imaginons que vous décidiez, remplis de sagesse que vous êtes et moi aussi, profitons en, de le laisser (le driver) dans le sac pour tout le reste du parcours et jouer votre bois3, ou votre bois5 ou même votre hybride. Pas grave, au lieu de faire votre deuxième coup à 130m du drapeau, vous le ferez à 160m mais comme vous savez jouer correctement grâce à tous ces entrainements que vous faites, entre 10 et 60m, vous allez rattraper après ce que vous avez perdu en distance avant…
RE CQFD…
Sur ce, vous je ne sais pas mais moi, je vais au practice avec juste mes wedges la prochaine fois…

dimanche 19 juillet 2009

FEUCHEROLLES, LES BOULES !.....blanches…



Allez c’est dimanche, jour de visite !
Au programme, un golf tout près mais encore inconnu, Feucherolles.
Madame et Monsieur Pitch avec Parrain sont de la promenade.
Feucherolles n’est pas à classer dans les golfs faciles.
Des jaunes le slope est de 138 avec un SSS de 72.1 pour un par 72.
Des blanches c’est 141 pour 74.6 !
Je ne sais pas de qui l’idée est venue mais on se décide finalement pour partir des blanches.
Bon…
Ok…
La séance de practice, avant le parcours, s’est très bien passée alors en avant pour les blanches.
Je n’aurai pas du écouter mon orgueil…
Le par3 le plus court fait 185m…
3 par4 de plus de 380m dont un de 410m…
Les « petits » plans d’eau sont très bien placés…
Le premier trou est un par4 sans complication, j’envois un drive qui slice vers le practice, deux autres balles provisoires vont suivre !
Je retrouve les trois, je finis sur un bogey grâce à un bon coup de fer8.
Le trou 2 fait 272m, drive correct et second coup dans l’eau…un double.
Départ fer4 au 3, bogey…
Les seconds coups sont longs et plutôt que de jouer stratégie approche putt je veux forcer mes fers et c’est une mauvaise idée, mon swing se perd à forcer au lieu de travailler le toucher, je le sens mal. Ça ne rate pas, le par3 de 191m est raté avec 3 putts et un mauvais départ.
Heureusement, un par au 5 avec un très bon drive suivi d’un coup de 54° pour ce par4 de 331m.
Je foire totalement le premier par5 malgré un très bon coup de driver. Je touche le par 3 suivant de 175m au fer4 mais 3 putts…
Le 8 est le gros par 4 de 410m, gros drive, mauvais coup de fer7 approche au 54°et 3 putts…
Le par5 suivant est tout aussi raté que le premier…je ne maîtrise plus le swing, je m’énerve très vite, trop vite et je fais en plus de mauvais choix.
Pas cool du tout la visite et pour les partenaires ça ne doit pas être très drôle.
Moi qui pensais avoir réussi à jouer apaisé, il y a encore du travail !
Au 10 je hooke mon driver dans la forêt alors que j’hésitais à le prendre. Preuve en est, énervé je décoche un gros coup de fer3 et je touche le green avec un fer8 sur ce trou de 358m.
Mais tout va bien, je rate encore le par5 suivant et les trois trous après sont totalement ratés !
L’horreur, plus de swing, plus de jeu de fer et pas plus de putting quand je veux finir le trou…
Arrive le 15, par3 en descente de 185m, je me rends compte avant de jouer que je ne fais pas mon backswing correctement.
Je me calme, je prends le fer5, je dépasse le green de 2m mais je suis content de mon geste, une approche correcte, un putt, ouf un deuxième par, je n’ai raté que 9 trous entre les deux !
Je fais mon meilleur drive ensuite mais trois putts…et comme le dernier est un par5…
En résumé ?
Et bien une bonne claque dans l’égo !
Si j’avais eu le malheur de croire que tout allait bien désormais et que je n’avais que du travail de réglage à faire et bah c’est raté…
Allez au practice et ensuite on va se faire un petit pense bête pour ne rien oublier de mes automatismes pas encore automatisés.
Désolé les amis, je n’ai pas été un bon partenaire de jeu aujourd’hui…

samedi 18 juillet 2009

PREMIERE COMPETITION DES BLANCHES…

C’est le grand jour !
Compétition d’index à Villennes (oui encore je sais bien) avec un petit détail, le départ se fera des boules blanches…
Ça change…
Pas mal…
Surtout aujourd’hui car il y avait un vent assez fort.
Suffisamment fort pour que Kokoro me dise que sa balle bougeait quand il était à l’adresse au putting.
Si ça vous parle…
Donc gros vent, de face, de dos, droite gauche et inversement en fonction de l’orientation du trou.
Petit entrainement traditionnel et je retrouve mes partenaires de jeu, Frédéric et Philippe. Sourires et bonne ambiance, la partie sera réussie déjà de ce point de vue là.
Départ du 1, je pars le dernier car j’ai l’index le plus haut. Le vent de face a poussé mes partenaires à prendre le driver d’office alors je fais de même et stress ou anxiété, léger slice accentué par le vent, je frôle le hors limite à gauche. Le fer7 tombe dans le bunker, bonne sortie au 60°, un putt d’approche sur ce green qui roule comme sur un tapis de billard à cause du vent qui l’a totalement séché et me voila à 3m. Heureusement le putting est solide d’entrée, je ressors avec un bogey.
Je ne vais pas tout raconter car ce serait assez long et fastidieux alors je ne vais conter que les anecdotes du jour car le vent et les départs blancs en ont créées quelques unes !
Dès le 2 ça commence. Bon gros coup de drive avec un léger hook qui se retrouve proche du hors limite du 1 ! Cela se finira en triple bogey et triple bogey désormais cela veut dire une croix.
Oups…
Le3 se passe bien, le 4 aussi et sur le 5, celui que je craignais le plus car c’est un par4 de 429m, est en régulation avec driver suivi de fer7. Le 6 est mal estimé avec le vent et sur le 7, par4 de 341m, je fais un birdie grâce à un putt de 10m. Sur le 8, je fais driver suivi de PW pour les 367m à faire. Grosse satisfaction sur les mises en jeu avec un bon tempo, une bonne sensation de swing sans effort réel et de bonnes distances qui me permettent de chercher le green en deux sur les par4 sans trop de risque.
L’aller se termine avec +7 en stroke et 15 putts.
Mais le vent continue toujours son travail de sape et cela commence à nous fatiguer un peu.
Le départ du 10 est hésitant, le vent fait parfois douter et le tempo n’est pas toujours là. Sur le 11, le vent porte ma balle dans le bunker au bout du fairway. Sur le 13 je prends le fer3 sans certitude et la punition est immédiate, sur le 14, je hook et le vent aidant, je suis sur le fairway de gauche. Cela devient laborieux. Je reprends le fer3 au 15 et bingo, double bogey. Heureusement je me rassure avec un driver suivi d’un demi 50° pour le par4 suivant de 302m dog leg gauche. Le par5 du 17 se termine en bogey malgré un départ délicat mais des blancs, ce trou n’est plus du tout le même ! Je termine sur un bogey et +10 en stroke pour le retour avec 18 putts par contre.
Mais au final, je suis très heureux car je joue un peu mieux que mon index sur un parcours plus long que dans mes habitudes et avec un vent à se croire sur un links parfois…
Le putting a été correct mais quelques ratés tout de même à moins de 3m qui auraient du rentrer.
Point positif sur les approches de moins de 60m, le travail a payé mais il faut confirmer pour plus de certitude au moment du coup. Les approches roulées aussi restent une arme de confiance.
La prochaine séance va porter donc sur le petit jeu en priorité et ensuite le driver car je dois assurer ma position qui n’est pas toujours constante et les coups sont parfois ratés à cause d’une mise en jeu hésitante.
Allez au travail !

jeudi 16 juillet 2009

3H DE PRACTICE AVEC 2 SEAUX DE BALLE…

C’est possible !
Prise de conscience ce matin pour une séance d’entrainement réfléchie.
Je prends mon seau, je mets 12 balles dans le tube et je vais sur un tapis avec le reste.
Échauffement complet, sous le regard étonné de quelques matraqueurs de driver, pas grave j’ai l’habitude, je les croise souvent dans les roughs sur le parcours ensuite…
Ensuite je fais les exercices type pendant 5mn.
Pieds joints, finish complet sans backswing pour travail des hanches, swing sans armement, swing stoppé juste après l’armement…
Bon là ça fait déjà 20mn que je suis sur le tapis et pas une balle a décollé.
À coté de moi un mec en jean lorgne de temps et temps avec un sourire en coin et frappe comme un bœuf avec son hybride qui dépasse rarement le gros rond jaune avec un filet dedans situé autours de 120m…
Pourquoi pas…
En même temps, il n’y a pas si longtemps que ça je faisais la même chose…
Je prends ensuite mon PW, je travaille une bonne minute ma position à l’adresse, deux swings dans le vide au ralenti et entiers.
Et j’envois.
La balle tombe pile dans le rond sur lequel je m’étais aligné.
Le gars à coté ne sourit plus…
Et je reste concentré sur ma séance.
Je dois avoir une grosse vingtaine de balles à envoyer, cela va me prendre trois quarts d’heure.
Si, si…
Je reprends souvent le ralenti ou un des exercices types, je vise un point, je joue comme si j’étais sur le parcours en sortant toute la série sauf les wedges.
Ensuite, practice approche. 30m, je teste la panoplie de coups de wedges pour trouver deux coups simples à retenir, ce sera le 60° et le 54°. Je vais à 50m après et même travail pour avoir deux clubs à jouer histoire d’avoir le choix sur le parcours en cas de problème.
Approches roulées ensuite, fer6 jusqu’à fer9, le même stance, le même geste, la même amplitude et je m’atèle à mémoriser les distances de chaque club.
J’adooooooooooooooooooooooooore les approches roulées !
C’est une arme terrible à mon goût autours d’un green surtout si, comme je le fais actuellement, on ne veut pas prendre de risque à jouer un fer long pour prendre le green en régulation mais plutôt un club sûr et l’envoyer correctement devant le green pour placer l’approche putt.
Je retourne aux tapis de practice pour envoyer des coups de wedges plein swing ou trois quart avec la douzaine de balles mises de coté.
Puis direction le putting green pour faire deux fois les 11 trous en cherchant deux putts maximum.
Une pause trèfles à quatre feuilles.
Un seau de balles sur une petite heure en commençant par le driver et ensuite les fers dans le désordre.
Et bingo trois heures de travail et deux seaux de balles !
J’y suis arrivé !
La prochaine fois, bunker et approches, je ne viens qu’avec les petits fers et les wedges !

Et puis le putter aussi mais ça c’est pour le plaisir car j’adooooooooooooooore le putting aussi !

mardi 14 juillet 2009

LA VISITE DE LA BERTICHERE…






14 juillet, c’est le défilé donc on se défile...
Kokoro et Parrain sont là, en avant le trio pour la reconnaissance de « La Bertichère »
Golf voisin de Rebetz, slope 138 et SSS de 70.7 des jaunes. Encore un sur lequel on ne va pas rigoler…
Le golf est champêtre, plutôt joli et bien entretenu à première vue.
De toute façon, entre gentlemen, je sais que tout va bien se passer.


Kokoro est un peu en souffrance avec son swing en ce moment, Parrain est relax depuis sa performance de Villennes et moi je suis détendu aussi, juste envie de travailler à appliquer un swing correct et régulier.
La mise en route est délicate, le 1, par4, une rivière devant le départ et une devant le green, je slice mon fer3, un coup de replacement relax, un beau fer8 qui touche le pré-green. Je choisis le putter car je le sens mieux, une bonne dizaine de mètres, une belle ficelle comme on dit, ça rentre, par ! Zéro putt pour les statistiques, c’est toujours ça de gagné. Le 2 est un par3, drapeau à 126m, fer9 sur le green mais 3 putts, aie !
Bon la moyenne de deux putts est rétablie mais bon…
Le 3, par4 en montée est mal démarré, driver qui slice un peu, replacement, fer8, PW du pré-green et un seul putt. Deux bogey et un par, ça peut aller.
Par contre après…Triple bogey, bogey, bogey et de nouveau triple bogey !
Heureusement, je ne perds pas trop la tête et finis l’aller avec deux bogey.
+12, pas terrible mais je ne connais pas le parcours et mes mises en jeu sont mauvaises.
Heureusement, je ne fais que 14 putts ce qui limite les dégâts.
À l’entame du retour, l’ambiance est très bonne, nos jeux respectifs ne sont pas des plus corrects mais on s’amuse, il fait beau, le golf est sympa et varié, peu de monde en plus, tout va bien.
Je compte mon score en stroke, le +12 ne me ravit pas et je me fixe comme objectif d’essayer de ne pas dépasser mon nouvel index.
18 maximum, ça oblige un retour en +6, ça reste jouable si je ne cherche pas dans les détails technique et que je laisse aller.
Le 10 est un par4 qui tourne un peu sur la droite, 350m, plat et large. Le driver passe très bien, un PW qui dévie à droite, un beau coup de 60° me place sur le green à 6m du drapeau, je regarde la ligne de putt, je me lance, ça rentre ! Par !
Je me sens très en confiance sur le putting, comme souvent en fait car être sur le green est synonyme de repos pour moi, j’adore le putting, c’est une histoire de vision et de sensations. Quand, en plus, vous avez un putter équilibré made in Q, vous ne vous faites pas de nœuds dans la tête, vous visez, vous décidez, vous tapez et on voit ensuite…
Par5 pour le 11. Bonne mise en jeu au driver, bon coup de fer6, timide sur le 50° je le reprends pour l’approche et un seul putt ensuite, par à nouveau !
Là je me sens totalement détendu, il reste deux par3 et deux par5, quatre occasions de faire un par à nouveau sans trop de risque, le +6 est donc jouable, il n’y a qu’à dérouler les coups.
Le 12 est LE PAR 3 !
150m et dénivelé à prendre en rappel, je joue fer9 et je suis à hauteur du drapeau un peu dans le rough, la pente m’a fait gagner 25m…PW et zut, putt raté, bogey.
Le trou était très délicat, je reste zen…

le dénivelé du 12
Au 13, je prends un gros départ au driver encore une fois mais grosse montée, green invisible et inconnu, je tombe dans un bunker. Belle sortie au 60° mais deux putts, bogey encore. Mais dans mon esprit je comptais par avance bogey sur les par4 du retour donc tout va bien.
fairway du 13
Je fais mon par sur le petit par3 qui suit. Il reste 4 trous, je suis à +2, si je reste sur la stratégie sans risque avec premier putt pour par donc green en régulation +1, je n’ai aucune raison de ne pas remplir le contrat.
Le 15 est un par5 étonnant, gros dog leg fermé sur la droite. Gros drive en fade qui prend le virage, fer6 (jamais au dessus sur le fairway, c’est la stratégie de jeu actuelle), 50° je suis pré-green, putt d’approche et 1 putt ensuite, par à nouveau.
Là c’est sur j’ai même droit à un double bogey pour arriver à ne pas dépasser 18, cool…
Ça tombe bien, bogey au 16 car mal placé après la mise en jeu au fer3 pourtant bien joué mais ne connaissant pas le trou, va savoir qu’il fallait être à gauche plutôt qu’à droite…Deuxième coup, 175m, tant pis, fer6 de toute façon, approche fer7 et deux putts.
Le 17 est un par 4 plutôt plat qui tourne à droite toute au dernier tiers.
Très bonne mise en jeu au driver, PW qui tombe à 3m du drapeau, putt, birdie !
arrivée du 17
De plus en plus tranquille, confiance dans chaque poste du jeu.
Le dernier est un par5, rivière devant le départ et devant le green, logique, il revient parallèle au 1.
Drive qui part à droite mais jouable, fer7 devant la rivière du green, 133m à faire, vent léger de face, fer7 à nouveau, green en régulation.
Je rate totalement le putt pour un deuxième birdie d’affilée alors qu’il était plus court que celui du 17 mais c’est la vie, par tout de même.
On se félicite comme le veut la tradition mais surtout on est heureux du plaisir que l’on eu à jouer ensemble…
Je regarde ma carte de retour, je compte trois fois de suite, non pas d’erreur, +2 !!!
+14 au total, si j’avais fait une carte rouge, je faisais 42 points, donc je serai à 16…
Peu importe en fait, je viens de réaliser que je peux faire un score de +2 sur 9 trous, pas les plus simples et sur le retour en plus.
Donc je peux faire moins de 10, c’est tout ce que je retiens aujourd’hui et j’ai hâte de voir quand cela va arriver !
Mais aussi, 28 putts en tout, la barre des 30 est passée !
La suite de l’été va être terrible !
Parrain travaille sans club
Kokoro lui s'entraine avec un club, c'est mieux!

lundi 13 juillet 2009

UN FINISH ÇA SE TERMINE…

Maître Yoda, acte 2, scène 5 ou le dernier cours pour la mise en place finale d’un swing entier…
Épuration en vue, enlever les derniers parasites mentaux, comprendre la mécanique et le pourquoi de quelques points clefs.
En une heure, on a avancé énormément !
Sans doute parce que je suis enfin capable de comprendre certaines choses que je n’étais même pas capable d’appréhender auparavant.
La position à 9h.
Le finish.
Et la rotation TOTALE !
Le problème pour la position à 9h : Toujours trop en arrière.
La cause ?
Le bras droit qui tire le club.
Le remède ?
S’entrainer avec juste la main gauche qui elle, toute seule, place le club sur la bonne trajectoire, donc dans ma tête de blond, monter doucement avec un bras droit « passif » en prenant appuis sur la jambe arrière et youpi…
Le problème du finish : inexistant, stoppé juste après impact, il est fait par la force d’inertie du club.
Pourquoi ?
À cause du dernier point en fait, la rotation.
Mon backswing est bon désormais, pas parfait mais régulier et efficace. Le démarrage de la descente est bon aussi avec les hanches qui démarrent bien et un peu avant les bras. Sauf qu’ensuite, mes hanches se bloquent et les bras passent à toute vitesse avec ma tête gentiment bloquée sur la balle pour empêcher les épaules de passer.
Et bien c’est n’importe quoi.
Et ça donne le finish que l’on voit en vidéo.
En fait je dois continuer cette rotation des hanches jusqu’au bout pour emmener mes bras et pas l’inverse.
J’ai testé, ça marche bien.
J’ai un exercice excellent pour bien l’imprimer dans mon esprit mono-neuronal en plus donc tout va bien.
Il y avait un dernier problème : la verticalité.
Hé oui, notre rêve à tous, un plan de swing bien propre, bien vertical.
Oui bon je ne suis pas équipé pour donc je n’aurai jamais un swing vertical et ce n’est pas bien grave car celui que j’ai peut se contrôler parfaitement avec du travail.
Le seul truc à ne pas oublier c’est que les hanches tournent sur un plan horizontal, logique en même temps, on est un peu fabriqué comme ça. Mais les bras, enfin bras et épaules vont tourner dans un plan oblique…
Et oui logique aussi.
Certes mais.
C’est joli certes mais, non ?
Si je trouve…
Bref.
Vous avez déjà joué à « je fais des ronds avec ma main gauche sur mon ventre et je me tape le crâne avec la main droite en même temps » ?
Non ?
Essayez là de suite.
Euh non, pas devant les collègues c’est préférable…
Bon, pas évident n’est ce pas.
Et bien l’oblique d’un coté et le plat de l’autre en même temps ce n’est pas non plus le plus évident.
Il faut trouver le truc et rien ne vaut le petit exercice avant pour bien que le corps comprenne qu’il va faire deux choses à la fois…surtout le mien…
Donc gros travail sur des petits détails qui changent tout.
Yoda a réussi à faire de moi un petit Padawan, un Jedï c’est en dessous de 6 et le Padawan c’est à partir de 20, avant c’est apprenti Padawan type Suricate cocaïnomane sous extazy de niveau 2…
La route est encore longue mais Yoda m’a donné en deux actes de 5 scènes toutes les clefs pour continuer la descente, sans lui rien de tout ça n’aurait été même imaginable…
Enfin et surtout travailler sans risquer de repartir d’un extrême à l’autre.
Enfin j’espère car ce dernier point dépendant de moi…
D’ici là travail, compétitions et plaisir du jeu.
On fera un point après la rentrée de septembre.
Entre temps je vais me faire un pense bête pour ne perdre aucune des clefs pour les entrainements et ne rien perdre de mes automatismes durement acquis…
La suite ?
Demain, visite de golf de la Bertichère avec Parrain et Kokoro.
Jeudi, retour à Villennes. Et ensuite, trouver des compétitions.
Allez zou !

dimanche 12 juillet 2009

POSITION À L’ADRESSE…ET VIDEO




Bon, la position est bonne, le back swing ça passe mais la suite...
donc premier enseignement, ne pas faire de vidéo le lendemain d'une bonne performance!



fer3
fer6

samedi 11 juillet 2009

PREMIERE FOIS SOUS 85…

Le bonheur des premières fois…
Dans la vie il y a des moments que l’on sait d’importance.
Ce sont les premières fois.
Je ne vous en ferais pas la liste, je suis sur que vous en avez plein en tête.
Il y en a dans chaque domaine de la vie, sentimental, professionnel, amitié etc.…
Et dans le sport aussi…
Les derniers parcours, en compétition ou pas ont tous en commun deux choses : irrégularité du swing et manque de résistance au stress.
Alors hier, grosse séance de practice pour travailler non plus la technique mais la simplicité et beaucoup de putting ainsi que le petit jeu qui m’a bien manqué ces derniers temps.
Et ce matin, gros rendez vous avec des amis chers.
JJ, une expérience golfique ahurissante, un savoir et un savoir vivre exemplaires.
Paul,sans qui le forum et cet esprit de camaraderie merveilleux n'aurait jamais existé.
Parrain, l’ami bienveillant, au jeu de plus en plus solide qui va tester ses nouveaux clubs made in Q car il avait besoin de légèreté.
Il leur fait le baptême du feu ce matin car ils sont arrivés hier.
Nous sommes à Villennes, ambiance compétition car nous avons tous décidé de faire une carte rouge la veille, la tension est donc montée gentiment.
10h43, échange des cartes et c’est parti pour 18 trous dans les règles et suivant l’étiquette.
Il fait bon, pile poil comme il faut, pas de soleil mais rien ne menace. Week end de départ, y’a pas un chat sur le parcours.
Ouverture du bal avec JJ, puis Parrain puis vient mon tour, je dois partir des jaunes, mon index de 20.4 ne me permet pas de partir des blanches.
Je connais le parcours par cœur, je l’ai parfois bien géré et parfois très mal mais je me sens bien ce matin grâce aux compères avec qui je vais partager le parcours.
Le 1, court et virage à gauche en descente, ouverture au fer4 qui passe nickel, bon signe !
Je suis un superstitieux du premier coup du premier trou, c’est comme ça…
Mes distances au fer sont en phase ascendante alors je joue détendu un second coup au PW et je prends le green, deux putts, par.
Pour un bon début, c’est un bon début car je suis plutôt un abonné du double bogey d’entrée !
Le 2 est plus court, en montée légère et tournant à droite. Attaque au fer4 de nouveau, je me retrouve à 70m du drapeau, bon gros coup de fer qui me plait.
J’ai gardé la tête sur la balle, j’ai fait attention à ma position à l’adresse et surtout à mon alignement.
Un coup de 50° comme je l’ai travaillé au practice, deux petits putts, par de nouveau.
Le 3 est le premier par3, touché au fer7 mais 3 putts car le premier est trop timide.
Par5 pour le 4, je sors le driver pour la première fois, bon tempo, bien centré sur le fairway. Du point de vue stratégie j’ai décidé de ne pas jouer au dessus du fer6 sur le fairway, donc fer6…suivi d’un fer9, 1 putt d’approche et un autre ensuite, par encore…
Je me concentre sur mes coups, je ne pense pas au score mais je sens que c’est la bonne chose à faire alors je continue.
Le 5 et un par4, HCP1, ancien par5. Gros drive, fer7 et je touche le green, deux putts, par…Zen, surtout zen…
Le 6, par3 touché au fer9, deux putts…Zen !!!!!!
Le 7, gros drive, fer9 qui tombe 1m devant le green, fer 7 en approche roulée mais le putting est mauvais, pas assez volontaire, il en faut un de plus, bogey.
Au 8, je slice, balle provisoire au drive et je sors un coup parfait à mon niveau, 270m.
Balle perdue, je prends la provisoire, approche putt, un double avec la pénalité, pas grave, je suis très content de mon jeu calme après une grosse faute au départ.
Au 9, bonne mise en jeu mais deuxième coup gratté, un coup de wedge et premier putt raté, bogey.
Je compte rapidement, +5 pour l’aller, je n’ai jamais fait ça avant, j’essaye d’oublier au plus vite. Parrain a fait +3, on se motive tous les deux pour le retour en ne pensant qu’aux coups à jouer.
Je gratte le départ du par3 du 10 mais bonne approche courte au wedge, un beau putt, par.
Le 11 est mal négocié, le drive est long mais un peu dans le rough, fer9 gratté, bon coup de wedge mais trois putts car je ne suis trop tendu sur le premier coup de putter et lamentable second putt. Double bogey.
Au 12, je me rattrape bien avec un drive solide, green en régulation avec un coup de wedge, deux putts, par à nouveau.
Ensuite 4 bogeys d’affilée, avec un coup bien raté à chaque fois mais bien corrigé ensuite, content car je résiste à la tension d’une mauvaise gratte ou d’un bon gros top. Seul soucis, deux putts à chaque fois, je n’arrive pas à rentrer d’entrée aujourd’hui.
Un par sur mon par5 maudit qui ne l’est plus, driver, fer6 et PW suivi de 2 putts.
Malheureusement le 18 me piège avec son drapeau placé de façon perfide dans une pente où la balle ne tient pas…
Villennes est réputé pour ses greens, là c’est confirmé, ce sont des sadiques !
Je peux maintenant regarder la carte, +8 au retour, +13 au total !
Par70, ça fait 83 en stroke, première fois sous les 85 !
Je vais analyser mes statistiques avec les amis pendant le verre de l’amitié, pardon, les verres de l’amitié…
Parrain a sorti un +8 au total, impressionnant de facilité avec en plus de la marge car lui aussi n’est pas totalement satisfait après analyse malgré une joie sans commune mesure.
Alors les statistiques :
Stabbleford net : 43 avant SSJ. Index futur entre 18.1 et 18.3 je pense.
Premier objectif atteint : jouer l’Albatros plutôt que l’Aigle sur les compétitions du National.
Putting : 36, pas très bon car je fais moins habituellement mais logique car j’ai eu 6 greens en régulation donc plus de putts longs à jouer et 10 greens en régulation+1.
Mais les trois fois 3 putts ça plus jamais !
3 double bogey, 7 bogeys et 8 par. Là c’est du jamais vu, un parcours sans croix !
5 fairways touchés au driver et deux un peu dans le rough sur les 9 mises en jeu avec ce club, voila qui est très positif !
4 mises en jeu au fer4, deux très bien et deux très mauvaises, donc au practice !
Une au fer6 qui s’est bien passée. Deux par3 sur le green et deux ratés, il faut donc continuer à travailler la routine pour rester en confiance sur toutes les mises en jeu.
En conclusion, malgré les points à travailler, je suis heureux comme un gosse qui a reçu une bonne note à une dictée difficile, pas de problème grave, zen du début à la fin.
Me voila désormais dans la phase joueur bogey avec, comme on se l’est dit avec Parrain, encore des capacités sous le pied, enfin dans les mains.
On peut lui et moi sortir encore des cartes meilleures ou identiques.
L’été est prometteur !
Vivement les prochaines compétitions !
Pour le moment, juste envie de remercier mes compagnons de jeu pour leur gentillesse, pour leurs encouragements, pour les verres de l’amitié, pour le plaisir de jouer avec des vrais Gentlemen…
Vivement nos prochaines sorties !

mercredi 8 juillet 2009

LE SWING S’ETIOLE…

Oui, elle était facile celle-là…
Donc le golf d’Étiolles puisqu’il s’agit de lui.
Et bien il est très joli et très bien entretenu !
Même sous la pluie !!
Et une carte rouge, c’est pas étanche…
Et mon swing avec un practice fermé, il ne tient pas longtemps…
Mais la promenade avec Ben a été malgré tout cela très agréable.
Décision de travailler le swing donc et cette fameuse rotation.
L’idée a été vite abandonnée à cause de pas de practice avant pour chauffer le moteur.
J’ai allégrement mélangé les bases mais parfois l’assemblage tenait bon et le coup me consolait largement des ratés d’avant.
Par contre, gros travail à prévoir sur les approches courtes entre 20 et 50m…
Ah oui, pas bon là…
C’est grande improvisation à chaque fois…
Et aussi l’alignement, je dois avoir un problème pour m’aligner correctement.
J’ai testé le parcours sans driver.
Mauvaise idée en fait mais il fallait essayer pour le savoir.
Bonne nouvelle au niveau maîtrise, le fer6 fait partie des clubs de confiance, me voila remonté d’un cran.
Mauvaise nouvelle pour l’index, 0.1 de plus mais finalement c’est assez logique, le mélange construction de swing et compétition ne donne pas forcément de bons résultats.
Retour à la case practice pour consolider tout ça et travailler les approches courtes et ce week end on remet ça !
Ben ?
Rien à dire sur Ben.
Régulier, petit jeu solide, il ne s’est pas laissé abattre par l’absence de practice, par les deux pauses forcées pour cause de douche froide sous le vent.
Il a tenu bon et son jeu de fer s’est solidifié…Le voila avec sa série digne de ce nom et à chaque coup il en est content.
Mais de vous à moi, il est descendu en dessous de 14 sans fer7, avec une série inégale et pas faite pour lui…
Le talent quoi…
Bon bah je retourne travailler moi sinon je vais stagner longtemps à 20 !

mardi 7 juillet 2009

ON PIVOTE, ET APRES ? ON PIVOTE ENCORE…

Comme me l’a conseillé Yoda, je me suis mis à regarder attentivement des vidéos de swing des professionnels.
J’ai trouvé un lien assez complet et Ben m’en a fourni un très utile.
Pour être franc je regardais déjà pas mal de vidéos avant que Yoda me le conseille.
Mais.
Bah oui il y a toujours un mais.
Mais je ne les regardais pas assez attentivement.
En fait, plus j’avance dans mon swing plus je vois des détails importants dans les vidéos de swing.
Et dernièrement, mon swing, enfin mon embryon de swing, se construit de mieux en mieux grâce au travail de rotation au backswing.
Alors j’ai visionné de nouveau les vidéos que j’avais l’habitude de regarder d’un œil non averti.
Et j’ai vu un truc auquel je n’avais jamais prêté attention.
99% des professionnels ne démarrent pas le Downswing avec les bras mais par la rotation des hanches vers la cible.
À l’impact, certains ont les hanches quasiment face à l’objectif mais la grande majorité a les hanches qui ont déjà fait, disons, la moitié du chemin.
Bien sur, je suis allé en discuter avec mes bons amis Gentlemen et confirmation unanime, oui le swing le plus efficace démarre ainsi à la descente et oui c’est encore plus compliqué à maîtriser…
Chouette, je m’emmêlais déjà les pinceaux avec la rotation au backswing, les épaules qui pivotent et pas les bras qui montent, la tête qui ne doit pas quitter la balle des yeux jusqu’à l’impact voir encore un peu après, le transfert du poids, le relâchement au finish, la prise de grip, le bon alignement du corps et du club, la bonne posture à l’adresse et bien il faut ajouter maintenant les hanches avant les bras !
Bon.
Vous me connaissez un peu, il a fallu que j’essaye au plus vite.
Surtout que Parrain a fait gentiment hier un crochet exprès pour me rapporter les wedges avec le nouveau grip, je me devais de les tester au plus vite.
Donc ce matin, practice !
En avant l’addition homogène de toutes les phases apprises et nouvelles…
Bon…
Tout ne s’est pas fait de suite… Rome ne s’est pas fait en un jour comme dirait l’autre et Si c’est rond c’est pas carré comme disait Jules pour se moquer de son collègue tyran…
Bref…
Y’a eu du gâchis dans les 5 seaux de balles, je ne vous dirais pas le contraire.
Oui il a bien fallu 5 aujourd’hui…
Mais quand tout s’orchestre, oula…
Fer8 qui flirte avec les 140m ça fait un choc surtout quand la belle est haute et droite !
Bon et bien on va se reprendre quelques 0.1 de plus le temps que tout ça se mette en place…

dimanche 5 juillet 2009

FONDATIONS SOLIDES…

Mais non il ne s’agit pas de mon swing, je suis un garçon lucide tout de même. Mes fondations sont en construction.
Mais le forum des Gentlemen lui a des fondations solides.
Castle Cup à Guerville samedi.
Oui on aime bien donner un joli nom en rapport avec la compétition…
Pourquoi Castle ?
Parce que Marin et Scoop ont acheté une maison très ancienne dans un village près du golf de Guerville.
Si vous passez à coté et rentrez dans la cour intérieure, vous verrez sans doute une vieille maison à la limite de la ruine en vieilles pierres.
Et bah pour eux, c’est un château ancien à grand potentiel, c’est ainsi qu’on l’a vu quand on est partis de là bas en fin de soirée.
Non, nous n’étions pas saouls !
Mais revenons au début de cette journée.
Scoop et Marin, désireux de fêter leur acquisition ont organisé une compétition à la mode Gentlemen Golfeurs avec dîner au château.
Équipe de 3 joueurs, un en Stroke play et deux en Chapman.
Chapman : chaque joueur joue son départ, chaque joueur joue le deuxième coup avec la balle de son partenaire et ensuite on garde la meilleure pour finir à tour de rôle.
J’ai choisi de jouer seul pour faire une carte rouge.
Occasion de tester mes changements dans mon swing.
Bon j’ai pu me rendre compte très vite d’une chose, ce n’est pas encore au point l’automatisation.
Je pense à tourner mais pas à conserver la tête sur la balle, je ne tourne pas et je laisse les épaules passer…
Bref, au trou 12 je n’avais plus de swing du tout comme ça le problème était résolu.
Arrosage au driver, à droite ou à gauche mais soyons positif, toujours très loin !
Oui car il y a eu de bons coups tout de même.
Il y a eu des pars aussi. Je n’avais que 18 coups rendus en étant 20.2 d’index (enfin 20.3 maintenant) donc bogey partout mais Guerville fait partie de ces parcours sans difficulté majeure qui mérite un slope et un SSS élevé pour un joueur de bon niveau et régulier mais tenir sur la distance est une autre histoire.
Allez le tester si vous ne connaissez pas, ça vaut le coup.
Coté positif, bon putting, petites approches assez bonnes et quelques coups de fer surprenants.
Encore de la distance gagnée, je pensais que 110m c’était mon PW et bien non…
Un peu de déception bien sur une fois le parcours terminé car l’aller s’était pas trop mal passé mais il faut accepter ces mauvais jours car ce sont qui sont le plus porteurs d’enseignement.
J’ai la chance de partager la partie de Scoop et cela va me permettre après le verre de fin de parcours de visiter en avant première, sous condition d’aide à la mise en place de la réception du soir car on sera encore une bonne vingtaine, la future maison des amis.
Des pierres partout, une cour intérieure, une grotte, une pièce voutée superbe, des volumes originaux, un potentiel énorme !
Bon bien sur pas d’eau et pas d’électricité, des travaux énormes à faire, ce n’est pas demain que le lieu sera habitable mais il est déjà accueillant.
On installe trois tables, plusieurs chaises et des chaises longues, dans la grotte une glacière où les boissons sont restées fraiches.
En quelques minutes la cour intérieure ressemble à une terrasse d’un restaurant de campagne, reste à attendre les invités et les pizzas plus tard.
Oui, s’il n’y a ni électricité, ni eau courante, pour faire une paëlla pour 20 ça ne va pas être évident !
Tout le monde va y mettre du sien.
Albatroce s’est occupé du champagne, 1up a géré le cadeau car Scoop fêtait aussi son anniversaire, Marin s’est occupé des trophées avec son talent si original et créatif, Lau et Georges nous ont fait la joie de venir de Marseille, et chacun apporte sa bonne humeur, son bon humour, ses bonnes idées.
Pas d’eau, pas de douche donc mais on avait tous prévu cela et à la bonne franquette, chacun a pu faire un brin de toilette au golf pour arriver frais à l’apéritif remise des prix.
Et oui, une compétition veut dire des vainqueurs !
Lau, Manu et 1Up auront la joie de rentrer avec le superbe trophée.
Il faut aussi des derniers pour la cuillère de bois.
L’équipe de Woody la gagne sous les ovations délirantes de la foule !
Oui Woody fait collection, c’est notre héro à tous…
Mais Parrain annonce un cadeau surprise que Dimup et Manu ont aidé avec lui à préparer.
Pour cela tirage au sort d’une carte de score.
Ça tombe sur….Moi ?!?
C’est quoi le cadeau ?
Un lot de trois balles.
Cool ça avec tout ce que j’ai perdu aujourd’hui !
Justement…
Ce sont Mes balles que je gagne au tirage au « Sort »…Dimup, Manu et Parrain ont chacun trouvé une balle sur le parcours…
Je suis aux anges, être le dindon de la farce au milieu de tant de gentillesse procure une joie sans pareil.
L’apéritif bat son plein quand arrivent les pizzas que nous allons dévorer sans attendre !
Et oui le golf et les crises de rire ça creuse !
Mais le meilleur reste à venir…
J’ai mis des clubs de coté pour Parrain afin qu’il les amène à Q lundi.
Ce qui devait arriver arriva, je prends un club pour parler prise de grip avec Marin, Manu et 1Up et 5mn après voila 1Up qui, passant de la pédagogie à la moquerie se met à imiter l’un de nous.
Le groupe se focalise sur le numéro et en moins de deux nous voila à monter un mini spectacle d’imitation des défauts et des points particuliers dans le swing de chacun d’entre nous !
Manu dans un reflexe bienveillant film tout et nous mettra en ligne un montage superbe dès le lendemain matin…
Avec son aimable autorisation, voici le bijou qui ne fait rire que nous parce que cela ne vous dira rien si vous ne connaissez pas la personne imitée…
GRAND MOMENT
Une journée purement Gentlemen golfeurs donc.
Du golf, de l’amitié, du rire…
Soyez surs que cela ne va tarder à se reproduire sous peu !
Qu’est ce que c’est agréable de prendre 0.1 finalement !

OPEN DE FRANCE …

Vendredi 3 juillet 2009, première visite sur un tournois professionnel en spectateur…
Arrivée en milieu de matinée, je redécouvre le golf national pour la première fois. Le parcours semble différent, comme neuf !
Je longe le 17 en entrant et je vois un premier trio de pro situé un peu plus loin que le milieu du trou. Il m’est déjà arrivé de jouer ici, j’avais un hybride dans les mains pour m’approcher du green. Celui qui joue, que je ne connais pas car ma culture golfique concernant les professionnels est quasi nulle sinon pour le top 10 et encore, bref, celui qui joue a un fer dans les mains, pas un fer super fermé, non, un 6 ou 7 semble t’il, il swing, rapide, fluide, la balle pitche le drapeau à 2m maximum…
Ok.
Ce n’est pas le même monde, là c’est sur, je viens de le voir en vrai, impressionnant !
Bon, j’arrive au niveau du green du 16, le petit par 3. Je ne vois pas de joueurs au départ, juste un groupe très loin avec une voiture neuve très luxe exposée derrière eux.
Il y a un joueur qui est à l’adresse, il envoie un beau swing, la balle vole, vient vers moi ?
Paf sur le green du 16 ?!?
Oula mais ce n’est pas du tout de là que je l’ai joué moi ?!?
C’est trop loin de là bas !
Ah bah non il est à 1m du trou…
Je retrouve la famille Up qui ne rate jamais cette compétition et je pars à la recherche de Nicolas Joakimidès.
Je le retrouve au départ du 13 car il a démarré du 10 aujourd’hui.
Je prends quelques photos discrètement de loin pour ne pas gêner les joueurs dans leur concentration et je regarde comment il va gérer son parcours.
Pour faire simple, les joueurs arrivent au niveau de mes meilleures mises en jeu au départ.
Détail important, partant des jaunes et eux des back tees, il y a en moyenne 50m de plus à faire…
Un détail je vous disais…
Je vais le suivre jusqu’au 4 et apprendre beaucoup en le regardant jouer ainsi que ses deux coéquipiers du jour.
Je vais avoir la chance de lui parler entre deux trous pour lui passer le bonjour de Q.
Nicolas est souriant, abordable et nous discutons club de golf deux petites minutes, j’ai l’impression d’être une groupie de chanteur célèbre mais qu’importe je suis admiratif de la gestion de son jeu même si son score n’est pas le meilleur du tournois.
Je retrouve les Up qui sont au départ du 2, le fameux par3 déjà long pour nous, sauf que là c’est 195m avec 130m d’eau à passer.
Bon ils jouent fer6…
Pas de panique…
On est juste derrière les joueurs ce qui permet de voir le swing et la trajectoire de balle.
C’est une trajectoire de fer9 pour moi mais eux la réussissent avec le fer6…
On voit passer une vingtaine de joueurs, un seul va tomber à l’eau, les autres sont d’une précision incroyable à cette distance.
Les Up, en habitués, m’expliquent pleins de petits détails, d’anecdotes sur les joueurs, je dévore les paroles…
Arrive Mike Lorenzo Vera, un de leurs chouchous, nous allons le suivre après ce trou et ce jusqu’au 7, l’homme est concentré, pas toujours satisfait de son jeu mais moi je prends un cours magistral…
Chacun de ses beaux coups est applaudi et à chaque fois il nous adresse un remerciement sincère.
Une journée où j’en ai pris plein la vue, où j’ai constaté ce qu’est le talent au golf, cette régularité bluffante de toujours jouer à un niveau élevé même quand la balle est mal placée…
Je ressors de la compétition avec la conscience du chemin à parcourir pour arriver à ce stade d’excellence.
Des années, de très très nombreuses années…
Bravo messieurs les champions !
le sac de Nicolas
Nicolas départ du 13
Nicolas trou1 coup2
Nicolas approche 13
Mike green 4

mercredi 1 juillet 2009

CHATOU : CARTON ROUGE…

La sortie traditionnelle du Mercredi avec les amis, 1up et Backspin ce soir.
Une originalité aujourd’hui, on va faire le parcours de 9 trous.
Plus de jetons, je vais en prendre, ce sont les jetons les plus chers d’île de France et ce sont les balles les plus pourries de France !
Je sais, je suis un chouillat vulgaire mais là, c’est trop !
Dans un seau de 30 balles maximum, il y en a au mieux 5 de jouables…le reste est lisse, cramée, fendue ou les trois.
Je sens que c’est mon dernier carnet si cela ne change pas pendant les vacances.
Je ne parle même pas des tapis de practice, usés jusqu’à la corde.
Et le putting green, encore en fleur !
Bref…
Les amis sont là, on a décidé de se faire le parcours de 9 trous histoire de changer.
Avant je demande à Backspin de filmer mon swing au fer7 pour que je comprenne mieux ce que je dois travailler.
Le résultat est éloquent.
Bon tempo mais mauvaise verticalité.
Pas relâché après le finish et encore trop raide à l’adresse.
Je vous montre quand même mais bon, ce n’est pas le meilleur swing que je suis capable de faire alors je recommencerais l’exercice pour montrer quelque chose de plus en rapport.
fer7
Mais c’est intéressant de voir les défauts.
Re bref…
Le parcours.
Passons sur l’attente entre chaque trou et sur les greens dans un état lamentables et ne retenons que le positif.
Mes distances et ma précision s’améliorent.
Fer8 à 135m et tout est en rapport.
Sur l’unique par4 de 250m au drapeau, j’ai pris le fer3. Balle bien contactée qui a pris une hauteur correcte, je l’ai retrouvé sur le fairway à 5m de l’entrée du green.
Content.
Très content !
Quelques beau ratés bien entendu mais l’ensemble est satisfaisant et je suis optimiste pour la compétition de Samedi à Guerville.
Mais j’avoue que je suis encore en colère quand au practice dans son ensemble.
Une usine à fric, rien d’autre.
Aucune dépense pour améliorer cet endroit qui pourrait être pourtant si agréable.
Déçu…

FIGNOLAGES…

FIGNOLAGES…
Yoda acte 2, scène 4.
Aujourd’hui c’est jour de « bonjour les chevilles » je vais montrer mon beau swing à Yoda.
Bon les chevilles ça a duré 10mn, le temps de planter un bon gros hook bien sur…
Mais dans l’ensemble Maître Yoda est plutôt satisfait.
Je ne me relève plus, 90% de mes balles sont droites, juste des détails à régler désormais.
La compression n’est pas toujours au rendez vous à cause d’un transfert parfois insuffisant.
Un léger manque de verticalité dans le backswing.
Et le lâchage de chevaux en fait c’est normal, c’est quand les bras passent bien, le transfert en plus.
Demain, Chatou, practice plus le petit parcours avec 1up.
J’étais tellement concentré sur le cours que j’ai zappé les vidéos, on va voir ça demain.
Trois parcours comptant pour l’index sont déjà programmés.
À noter tout de même, chaque fer a été joué avec le transfert et le résultat sur les longs fers est un vrai délice en terme de retour de sensations !
Vive le fer4 et le fer3 !
Heureusement que j’en suis content et que je sais les jouer convenablement car Parrain a kidnappé mes hybrides fétiches…
Bon c’est un peu fouillis mais c’est normal, le meilleur reste à venir !