Maître Yoda, acte 2, scène 5 ou le dernier cours pour la mise en place finale d’un swing entier…
Épuration en vue, enlever les derniers parasites mentaux, comprendre la mécanique et le pourquoi de quelques points clefs.
En une heure, on a avancé énormément !
Sans doute parce que je suis enfin capable de comprendre certaines choses que je n’étais même pas capable d’appréhender auparavant.
La position à 9h.
Le finish.
Et la rotation TOTALE !
Le problème pour la position à 9h : Toujours trop en arrière.
La cause ?
Le bras droit qui tire le club.
Le remède ?
S’entrainer avec juste la main gauche qui elle, toute seule, place le club sur la bonne trajectoire, donc dans ma tête de blond, monter doucement avec un bras droit « passif » en prenant appuis sur la jambe arrière et youpi…
Le problème du finish : inexistant, stoppé juste après impact, il est fait par la force d’inertie du club.
Pourquoi ?
À cause du dernier point en fait, la rotation.
Mon backswing est bon désormais, pas parfait mais régulier et efficace. Le démarrage de la descente est bon aussi avec les hanches qui démarrent bien et un peu avant les bras. Sauf qu’ensuite, mes hanches se bloquent et les bras passent à toute vitesse avec ma tête gentiment bloquée sur la balle pour empêcher les épaules de passer.
Et bien c’est n’importe quoi.
Et ça donne le finish que l’on voit en vidéo.
En fait je dois continuer cette rotation des hanches jusqu’au bout pour emmener mes bras et pas l’inverse.
J’ai testé, ça marche bien.
J’ai un exercice excellent pour bien l’imprimer dans mon esprit mono-neuronal en plus donc tout va bien.
Il y avait un dernier problème : la verticalité.
Hé oui, notre rêve à tous, un plan de swing bien propre, bien vertical.
Oui bon je ne suis pas équipé pour donc je n’aurai jamais un swing vertical et ce n’est pas bien grave car celui que j’ai peut se contrôler parfaitement avec du travail.
Le seul truc à ne pas oublier c’est que les hanches tournent sur un plan horizontal, logique en même temps, on est un peu fabriqué comme ça. Mais les bras, enfin bras et épaules vont tourner dans un plan oblique…
Et oui logique aussi.
Certes mais.
C’est joli certes mais, non ?
Si je trouve…
Bref.
Vous avez déjà joué à « je fais des ronds avec ma main gauche sur mon ventre et je me tape le crâne avec la main droite en même temps » ?
Non ?
Essayez là de suite.
Euh non, pas devant les collègues c’est préférable…
Bon, pas évident n’est ce pas.
Et bien l’oblique d’un coté et le plat de l’autre en même temps ce n’est pas non plus le plus évident.
Il faut trouver le truc et rien ne vaut le petit exercice avant pour bien que le corps comprenne qu’il va faire deux choses à la fois…surtout le mien…
Donc gros travail sur des petits détails qui changent tout.
Yoda a réussi à faire de moi un petit Padawan, un Jedï c’est en dessous de 6 et le Padawan c’est à partir de 20, avant c’est apprenti Padawan type Suricate cocaïnomane sous extazy de niveau 2…
La route est encore longue mais Yoda m’a donné en deux actes de 5 scènes toutes les clefs pour continuer la descente, sans lui rien de tout ça n’aurait été même imaginable…
Enfin et surtout travailler sans risquer de repartir d’un extrême à l’autre.
Enfin j’espère car ce dernier point dépendant de moi…
D’ici là travail, compétitions et plaisir du jeu.
On fera un point après la rentrée de septembre.
Entre temps je vais me faire un pense bête pour ne perdre aucune des clefs pour les entrainements et ne rien perdre de mes automatismes durement acquis…
La suite ?
Demain, visite de golf de la Bertichère avec Parrain et Kokoro.
Jeudi, retour à Villennes. Et ensuite, trouver des compétitions.
Allez zou !
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