dimanche 5 juillet 2009

OPEN DE FRANCE …

Vendredi 3 juillet 2009, première visite sur un tournois professionnel en spectateur…
Arrivée en milieu de matinée, je redécouvre le golf national pour la première fois. Le parcours semble différent, comme neuf !
Je longe le 17 en entrant et je vois un premier trio de pro situé un peu plus loin que le milieu du trou. Il m’est déjà arrivé de jouer ici, j’avais un hybride dans les mains pour m’approcher du green. Celui qui joue, que je ne connais pas car ma culture golfique concernant les professionnels est quasi nulle sinon pour le top 10 et encore, bref, celui qui joue a un fer dans les mains, pas un fer super fermé, non, un 6 ou 7 semble t’il, il swing, rapide, fluide, la balle pitche le drapeau à 2m maximum…
Ok.
Ce n’est pas le même monde, là c’est sur, je viens de le voir en vrai, impressionnant !
Bon, j’arrive au niveau du green du 16, le petit par 3. Je ne vois pas de joueurs au départ, juste un groupe très loin avec une voiture neuve très luxe exposée derrière eux.
Il y a un joueur qui est à l’adresse, il envoie un beau swing, la balle vole, vient vers moi ?
Paf sur le green du 16 ?!?
Oula mais ce n’est pas du tout de là que je l’ai joué moi ?!?
C’est trop loin de là bas !
Ah bah non il est à 1m du trou…
Je retrouve la famille Up qui ne rate jamais cette compétition et je pars à la recherche de Nicolas Joakimidès.
Je le retrouve au départ du 13 car il a démarré du 10 aujourd’hui.
Je prends quelques photos discrètement de loin pour ne pas gêner les joueurs dans leur concentration et je regarde comment il va gérer son parcours.
Pour faire simple, les joueurs arrivent au niveau de mes meilleures mises en jeu au départ.
Détail important, partant des jaunes et eux des back tees, il y a en moyenne 50m de plus à faire…
Un détail je vous disais…
Je vais le suivre jusqu’au 4 et apprendre beaucoup en le regardant jouer ainsi que ses deux coéquipiers du jour.
Je vais avoir la chance de lui parler entre deux trous pour lui passer le bonjour de Q.
Nicolas est souriant, abordable et nous discutons club de golf deux petites minutes, j’ai l’impression d’être une groupie de chanteur célèbre mais qu’importe je suis admiratif de la gestion de son jeu même si son score n’est pas le meilleur du tournois.
Je retrouve les Up qui sont au départ du 2, le fameux par3 déjà long pour nous, sauf que là c’est 195m avec 130m d’eau à passer.
Bon ils jouent fer6…
Pas de panique…
On est juste derrière les joueurs ce qui permet de voir le swing et la trajectoire de balle.
C’est une trajectoire de fer9 pour moi mais eux la réussissent avec le fer6…
On voit passer une vingtaine de joueurs, un seul va tomber à l’eau, les autres sont d’une précision incroyable à cette distance.
Les Up, en habitués, m’expliquent pleins de petits détails, d’anecdotes sur les joueurs, je dévore les paroles…
Arrive Mike Lorenzo Vera, un de leurs chouchous, nous allons le suivre après ce trou et ce jusqu’au 7, l’homme est concentré, pas toujours satisfait de son jeu mais moi je prends un cours magistral…
Chacun de ses beaux coups est applaudi et à chaque fois il nous adresse un remerciement sincère.
Une journée où j’en ai pris plein la vue, où j’ai constaté ce qu’est le talent au golf, cette régularité bluffante de toujours jouer à un niveau élevé même quand la balle est mal placée…
Je ressors de la compétition avec la conscience du chemin à parcourir pour arriver à ce stade d’excellence.
Des années, de très très nombreuses années…
Bravo messieurs les champions !
le sac de Nicolas
Nicolas départ du 13
Nicolas trou1 coup2
Nicolas approche 13
Mike green 4

2 commentaires:

  1. C'est dans ces occasions là que l'on se rend compte du fossé (que dis je fossé...précipice oui!!!) qu'il y a entre le golf et les autres sports. Au golf et contrairement à des idées reçues complètement imbéciles, on peut approcher les joueurs leur parler, etc... et quand ils jouent, d'où qu'ils viennent ce sont des centaines de personnes qui se figent, ne bougent plus pour ne pas les déconcentrer. Cela s'appelle le respect. Beaucoup de supporters d'autres spôrts que je ne nommerais pas feraient bien de s'inspirer de cet état d'esprit.... et beaucoup de "sportifs", feraient bien aussi de temps en temps de descendre de leur 4X4 à 50 000€ ou du dernier modèle de Mercédes, pour approcher en toute simplicité leurs admirateurs. Au Golf la question ne se pose même pas. On est entre gens bien élevés. (désolé Jérome, mais il fallait que je le dise...)
    Paul

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  2. tu as bien fait mon Paul ;)

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