jeudi 26 février 2009

PARCOURS 2009 : SYNTHESE

Et bien voila j’ai trouvé.
Un abonnement plus une carte plus un système de coupons.
Cela me permet de couvrir le maximum de golfs choisis dans ma zone géographique de prédilection, me fait faire une grosse économie pour consacrer un meilleur budget pour mes cours et l’évolution du matériel.
Chacun de ces systèmes fonctionne de date à date donc je les prendrais à chaque fois que je serais dans un des golfs partenaires quand j’irais y jouer.
Voila une bonne chose de faite !

lundi 23 février 2009

LE MENTAL : MON MEILLEUR ENNEMI…

Après Rebetz Vendredi, aujourd’hui, c’était retour à Saint Germain les Corbeil, le territoire de Ben.
Vincent et William sont aussi de la promenade.
Aujourd’hui était le parcours idéal pour tester une routine raisonnée et raisonnable.
Il est écrit dans les évangiles golfiques qu’il ne faut pas réfléchir à ce que l’on fait au moment où on le fait.
Le problème c’est qu’au practice je fais mes balles de façon très correctes et je réfléchis à ce que je dois faire à chaque fois.
Le placement sur le grip, la mise à l’adresse et le travail du Back swing.
Faire attention aux poignets, à la verticalité, à tourner (un peu) le corps, à bien débloquer dans l’ordre, bien ramener le bras droit contre le corps, bien conserver le regard sur la balle…
Et sur le parcours, si je fais comme il est dit dans les saintes écritures et bien en deux trous je ne sais plus rien faire, je mélange, j’oublie, je m’énerve, je jette mon club (le bois5 et les hybrides « Q » pas taper !).
Bref, une horreur pour mes comparses, obligés d’endurer mes humeurs…
Heureusement, dans la presque centaine de coups sur le parcours, j’arrive à sortir quelques coups de fort beau calibre qui rattrapent un peu le reste…
Donc aujourd’hui, changement de stratégie !
On réfléchit, même sur le parcours !
Et bah ça ne marche pas non plus…
Et je m’énerve toujours…
Et ça devient inquiétant…
Heureusement, dans 4 jours, retour chez Maître Yoda.
Il va être content, je vais avoir des choses à lui raconter…

dimanche 22 février 2009

PREMIER MATCH PLAY…

Il y a un début à toute chose et dans certains cas il est bon que ce début soit mémorable.
Et là j’ai été servi…
Toujours grâce aux initiatives des Gentlemen Golfeurs, un vaste concours de Match Play s’est mis en place.
Un moyen fort ludique de se retrouver entres amis en se défiant sur les terrains de la région.
N’en ayant jamais fait, j’ai avant tout regardé comment fonctionne un Match Play.
Un joueur contre un autre, celui qui fait le score le plus bas remporte le trou et on continue comme ça jusqu’à la victoire. Sachant qu’il n’y a que 18 trous sur un parcours le match peut être bouclé au dixième trou si jamais un des joueurs gagne chaque trou depuis le début.
La stratégie n’est plus la même que lorsque l’on fait un parcours en Stroke Play où là on joue contre le parcours…
Là on joue contre un autre, avec sa technique, sa stratégie, son swing…
AAAAAh le swing de Dan, mon cher adversaire…
Cela fait deux mois que je travaille avec acharnement mon Back Swing pour lui trouver un automatisme et je rame, je rame bien même…
Dan, lui, a résolu le problème.
Il a supprimé le Back Swing de l’équation.
Vivons simplement.
Et ça fonctionne en plus.
Bien même.
Puisqu’il est 16 d’index…
J’en suis resté éberlué à chacun de ses coups.
Dan est un phénomène.
Même perdre contre lui est une aventure.
J’ai ramé pendant quelques trous, certains étaient de vrais casse-tête, quel club prendre ?
Un hybride souple ou un fer long en puissance ?
Dan a fait deux trous entièrement au Driver, histoire, encore une fois, de se simplifier la vie…
Ce fut donc épique et délirant.
Deux autres amis nous tenaient compagnie lors de notre match…
Mais ils avaient un avantage, ils le connaissaient déjà…
J’ai explosé au trou n° 15, incapable de lutter contre une approche rentrée de fort bel ouvrage.
Mais la revanche est déjà attendue.
Et j’ai hâte car on prend vite goût au Match Play…
À suivre donc…

jeudi 19 février 2009

LE CIRCUIT 2009…

Les beaux jours approchent…
Cela fait quelques temps que je lis les différentes offres d’abonnement, de cartes de réduction et autres moyens marketing permettant de goûter les joies de faire un maximum de parcours à moindre prix.
Il ne me parait pas idiot de regarder de près toutes ces propositions commerciales car prises dans leur globalité, c’est un joyeux fouillis dans lequel on se perd très vite…
En parlant de cela je tiens à remercier quelques amis : Ben, Parrain et Papounet qui ont été de fort bon conseil en la matière et m’ont permis de prendre une sage décision.
Mais aussi Nathalie Jeanson, la responsable du « grand club » qui gère une offre des plus attrayante mais encore trop relevée pour mon humble niveau de débutant. Nous avons eu quelques échanges mail très instructifs pour le jeune joueur que je suis et je ne saurai trop vous conseiller si vous avez un bon niveau de golf de regarder de près sa proposition.
Revenons donc sur le sujet.
Si on regarde plus attentivement les différents abonnements, on se rend vite compte qu’aucun ne nous va dans sa globalité, on constate souvent que l’on ne pourra raisonnablement pas utiliser la totalité de l’offre faite.
Donc commencer par là, finalement, ne m’a pas paru le bon raisonnement alors j’ai raisonné à l’envers.
Plutôt que de trier les offres, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains en cherchant sur un site où sont concentrés tous les golfs et je les ai listés en fonction de leur proximité, disons 45mn en voiture maximum.
Et 45mn en île de France, on ne va pas forcément très loin…
Un pointage via Google Earth pour bien les visualiser géographiquement et ensuite j’ai fais ma liste définitive qui en contient une trentaine.
Oui je sais j’ai de la chance parfois…
La deuxième tache consistera à contacter chacun de ces golfs (si je ne trouve pas les informations sur le net) afin de connaître les modalités d’accès en green fee et les différentes formules qu’ils proposent ainsi que les offres commerciales dont ils sont partenaires.
Enfin je ferais le choix de la formule ou du cumul de formules qui m’apportera le maximum d’avantages.
Ma base de travail portera sur deux parcours par semaine soit une centaine par an.
Ce qui peut faire un budget conséquent si on ne fait pas attention et je ne veux pas y perdre en sacrifiant mes cours qui sont pour mon statut de débutant la chose la plus importante.
Au travail donc, je ferais une synthèse dès que possible !

mardi 17 février 2009

MOLO FANGIO !

Nouvelle séance de practice à Villennes.
Le travail continue sur le swing.
Verticalité, passage des hanches AVANT les bras, relâchement des poignets, garder les yeux sur la balle et tout et tout…
Ajoutons aussi le placement par rapport à la balle, la prise du grip, et surtout du calme.
J’essaye une montée au backswing plus lente pour bien garder le bras droit collé au départ, le bon angle à la cassure, le travail des hanches au final de la montée.
Un tout petit chouillat d’attente pour bien lancer les hanches en premier dans le downswing et je lâche les chevaux.
Au bout de d’un bon gros seau la mécanique est bien en place alors je retourne au club house pour emprunter un driver…
Un premier constat de taille, le driver à l’adresse ne m’inquiète plus.
Il ne me semble plus aussi gros qu’au tout début, ni plus aussi long.
Voila une bonne chose.
Je tente calmement le premier coup.
Oula…
Ça va loin ce truc…
Mais ça slice bien quand même.
Mais plus peur.
Donc je peux donc changer d’avis sur la question et m’équiper pour commencer le travail avec un driver qui me corresponde.

Q ?
On a du travail…
Dernier point important.
Après les essais au driver, j’ai repris mes fers.
Et bien vous savez quoi ?
Du plastique de balle, j’en ai même sur le fer 5 !
Bon faut bien lâcher les chevaux après un plein contrôle du backswing et bien tourner les poignets dans la traversée mais quel bonheur ce bruit si spécial d’un fer qui traverse comme il faut une balle !
Bon j’imprime tout ça dans mon neurone et j’y retourne…
Rebetz vendredi et le parcours à Disneyland Dimanche avec Q justement.
Et comme par hasard il amène un driver de test…
Encore 15 jours avant les premières compétitions d’index…

dimanche 15 février 2009

LA PREUVE…

En nettoyant le fer 8 j’ai eu du mal.
Mais c’est une bonne nouvelle.
Très bonne même…
Des petits bouts de plastique jaune coincés dans les stries de la face du club.
Découpés sur une balle de practice…
Indice révélateur d’un bon toucher de balle avec une tête de club de bonne qualité.
Et sur un fer 8 c’est très bon signe…

Vivement que cela arrive sur mon fer 5 !

LACHER LES CHEVAUX…

Sans cesse, métier, ouvrage, tout ça…
Et oui je le sais bien, c’est à la limite du lieu commun, mais au golf c’est une obligation indiscutable.
Il faut manger du practice.
Il faut vider des seaux.
Il faut travailler le swing jusqu’à plus soif.
Moi j’en mange jusqu’à ce que j’imprime chacune des étapes de ce mouvement dans mon petit cerveau de blond.
C’est surtout que le geste prend peu de temps et qu’il y a plein de choses à faire pendant ce trop court moment.
Armer, faire attention à garder les yeux sur la balle, monter, faire attention à garder les yeux sur la balle, casser, faire attention à garder les yeux sur la balle, monter, faire attention à garder les yeux sur la balle, tourner, faire attention à garder les yeux sur la balle, transition, faire attention à garder les yeux sur la balle, hanches, faire attention à garder les yeux sur la balle, bras, faire attention à garder les yeux sur la balle, descendre, faire attention à garder les yeux sur la balle, accélérer, faire attention à garder les yeux sur la balle, fouetter, faire attention à garder les yeux sur la balle, tourner les poignets, bref, plein de choses donc en plus de faire attention à garder les yeux sur la balle !
Oui parce qu’à chaque fois que je la quitte des yeux, elle fait un truc en douce et au moment de partir, elle va un peu partout au gré de ses envies…
Donc maintenant je la surveille étroitement.
Et cela se passe mieux.
Cela se passe si bien que j’ai pu prendre confiance et lâcher un peu plus mes avants bras et mes poignets avant l’impact, ce qui en augmentant le « fouetté » augmente la puissance du contact, donc de la vitesse en plus puis, SI les hanches passent correctement, j’augmente l’efficacité du contact donc une meilleure trajectoire et une plus grande distance.
Autre point très positif aujourd’hui : précision et régularité sur les fers du 60° (qu’il est beau ce club, Miam !) jusqu’au fer 8.
Avec un exercice simple au practice.
Mesure au Bushnell, et en avant avec le club adéquat, je compte trois coups au but dans un rayon de 5 mètres et surtout combien de balles il me faut.
Au maximum il m’en a fallu 5.
Un petit compact pour valider toute cette séance.
Conclusion, il me faut une plus grande concentration sur la prise de grip, un coup d’essai est nécessaire désormais et surtout ne pas me précipiter ni chercher à aller plus vite que mon coup d’essai et tout se passe plutôt bien.
Bon, en avant pour le nettoyage des clubs et la prochaine séance !

vendredi 13 février 2009

IL N’Y A QUE LES IMBECILES QUI…

Les cours de Yoda commencent à porter leurs fruits.
Le printemps approche à tout petits pas, vraiment à tout petits pas d’ailleurs…
L’entrainement bat son plein, difficile parfois mais les choses se mettent bien en place.
La série actuelle est vraiment parfaite et aucun club ne m’inquiète.
Tout serait donc en place pour démarrer l’année de la meilleure façon possible.
Est-ce certain ?
N’étant pas suffisamment expérimenté pour toujours prendre les meilleures décisions, j’ai discuté avec quelques amis de fort bon conseil.
Le sujet du driver est revenu sur le tapis enfin sur le fairway plutôt…
Mon swing commence à se fixer et se stabiliser, il serait donc temps de commencer à s’entrainer à manier un driver.
L’avoir dans le sac ne veut pas obligatoirement dire le sortir sur un parcours de suite.
Mais au moins commencer à se familiariser avec la bête.
Alors en avant, reprenons les tests !

mardi 10 février 2009

MAIN GAUCHE, MAIN DROITE ET GRIP…

Même quand je fais attention à tout ce que j’ai appris depuis que Maître Yoda m’a pris sous ma coupe, parfois le slice revient.
Mes poignets ne tournent pas.
Vous savez, la célèbre main gauche visible au début du backswing et main droite visible après impact et au follow through…
Bon et bien moi c’est plutôt main gauche visible tout le temps et je dois fortement me concentrer avant le swing pour que ça change.
Et aujourd’hui, déclic !
Le grip, la prise du grip.
Je ne me suis jamais penché sur ce sujet véritablement.
Sauf que si la prise de grip, c’est la première étape, celle qui va influencer tout le reste.
Et pendant mes tests aujourd’hui j’ai observé la façon dont je prenais le grip.
Main gauche qui enroule, pouce gauche qui se pose en position neutre, petit doigt main droite qui vient s’encastrer, main droite qui s’enroule et voila.
J’ai modifié un peu.
J’ai laissé le pouce gauche aller un peu plus à droite et au lieu de commencer par le petit doigt main droite j’ai avant fait attention de coller ma paume droite sur le pouce gauche, puis j’ai fermé et bloqué le petit doigt droit.
Vous visualisez ?
Non,
Relisez plusieurs fois alors…
Cela donne une main droite un peu plus haute et une prise un peu plus légère mais toujours ferme.
Mais surtout cela me fait tourner les poignets « naturellement »
Et c’est tout ce que je voulais.
Je suis à l’aise avec.
Et c’est tout ce que je voulais.
Demain matin, direction le practice.
Il va y avoir du travail…

DEUX NOUVEAUX COMPLICES…

Et bien voila, c’est fait !
Rendez vous aujourd’hui avec un conseiller décathlon, Franck de son prénom.
Je l’avais déjà rencontré au tout début quand je cherchais ma première série complète de fers et j’avais apprécié son coté « bon conseil pas trop commercial ».
Mes réflexions sur le sujet au dessus du fer 5 et remplaçons les Mac Gregor m’ont donc poussé à tester de nouveaux hybrides plus performants et moins « tolérants ».
Me voila donc là où on peut trouver du choix mais avec quelqu’un qui sait faire le tri.
Je m’échauffe, je prends mes Mac Gregor, il observe et après quelques minutes, va chercher quelques clubs.
Un des éléments qui motive mes choix, c’est le visuel à l’adresse.
Et dans son éventail j’en ai repéré un.
La tête est très petite, noire, sobre.
À l’adresse la sensation est excellente, pas trop long, du poids mais bon équilibre et en swing, une bonne résistance du shaft qui, pour un regular, semble bien solide !
Je teste les autres mais sans conviction, pas de bon visuel ou trop de souplesse comme les Mac Gregor donc inutile si je ne monte pas en gamme et en contrôle.
Je reviens sur les anciens, j’alterne, je recommence.
Mon choix est fait.
Je vous présente les remplaçants.
Le douzième et treizième club…
RESCUE BURNER TOUR 18° ET 23°



lundi 9 février 2009

ON JOUE AU GOLF ? OK, MAIS À QUOI ?

Et oui, cette question anodine peut devenir un vrai casse tête !
Stroke play, stabbleford, match play, contre le par, foursome, threesome, greensome, chapman, patsome, course au drapeau, course à la ficelle, eclectic, scramble et je me demande si je n’en n’oublie pas…
Si.
La chouette bien sur…
On peut compliquer en ajoutant des équipes même mais j’ai plus d’aspirine pour faire le détail.
Pour le moment j’ai pratiqué le scramble, le stabbleford (on commence tous par ça) et l’eclectic mais je ne savais pas que je le faisais.
Je vais bientôt tester le match play et ça, ça me tente bien.
Le stroke play est réservé pour le haut niveau à mon avis parce qu’avant de se battre contre le parcours, il faut déjà se battre contre son index…
Les autres, jamais testées, inconnues au bataillon alors je fais comme tout le monde, je cherche un lexique et je lis.
Après lecture je dois avouer que je suis plutôt « conservateur » dans le sens où les formules originales genre course à la ficelle ne me semblent pas très amusantes dans la théorie mais qui sait, un jour en essayant.
Par contre, le scramble m’a beaucoup plu !
Il y a un vrai coté sport d’équipe où l’on va se servir des talents de chacun et cette idée m’a vraiment enthousiasmé.
Et le match play surtout.
Jamais fait encore disais-je mais très attiré car je veux savoir comment je peux jouer contre un autre joueur, avec la pression de l’enjeu.
Car même si je peux m’énerver tout seul sur un terrain, je pense que je réagirai différemment dans un match play, justement à cause de cette autre pression qui prendra à mon avis le pas sur l’autre et je suis sur que cela aura un résultat positif pour ma propre gestion du stress ensuite.
À tester au plus vite !

dimanche 8 février 2009

ON SE CALME...MAIS JE SUIS CALME!

Il est temps d’être un peu réaliste et un peu moins dur avec moi-même.
Mon pire ennemi sur un parcours c’est…moi.
Un coup raté qui part en vrac et je pars en vrille.
Et les nerfs sur un parcours ne sont pas de bons compagnons.
J’ai déjà abordé le sujet je crois, non ?
Oui ?
C’est bien ce que je pensais.
Mais visiblement je ne lis pas et je ne tiens pas compte de ce que j’écris.
C’est dommage quand même.
Donc je me dois d’être réaliste.
J’entends par là qu’il faut que je me rende compte que je ne joue au golf que depuis 6 mois (aout 2008) et que la pratique d’un swing, la régularité sur un parcours et la précision du contact ne s’acquièrent pas par un simple claquement de doigts.
Ce n’est pas parce que sur le papier je comprends certaines choses que je suis capable de les reproduire le lendemain.
Mais bon.
Ça énerve quand même…
En plus j’ai un don pour ne me souvenir que des ratés et pas des bons coups.
Pourtant cela serait plus simple, il y en a beaucoup moins à retenir…
Tiens, juste le départ du 18 de Villennes ce matin. 18 qui est en fait l’ancien 3 mais ils ont changé l’ordre du parcours.
Hybride 20°, zen, calme, serein, pas de routine, je sens bien le truc et bah boum : 206 au carry.
Bon, dans le bunker à gauche au fond mais 206m quand même. Et bien droit en plus.

Tolérance, humilité, calme, concentration, application.
Voila quelques mots que je ferais bien de me graver dans mon petit cerveau rigide et insatisfait.
Surtout que dans l’absolu, ce qui me dérange le plus c’est que cela n’est pas agréable pour mes compagnons de jeu.
Oui, je sais, déjà dit…
Je vais donc travailler cela un peu plus sérieusement.
Ne pas trop prendre cela au sérieux.
Je ne vais pas jouer moins, que nenni !
Je vais jouer, enfin m’appliquer à jouer en étant mieux dans ma tête.
Ce n’est pas le tout d’avoir toutes ces réflexions stratégiques, encore faut il avoir un bon mental pour les aborder.
Donc pour commencer : un bon bain chaud aux huiles essentielles !
À plus tard faut que j’aille me détendre !
Dé Diou !

samedi 7 février 2009

GAAAAARDE À VOUS !

Practice aujourd’hui pour travailler l’automatisation.
Sans trop rentrer dans le détail, cela se passe bien dans l’ensemble mais c’est assez difficile de bien tout rassembler dans le même swing.
Parfois mes poignets ne tournent pas, parfois mes hanches ne débutent pas le mouvement du downswing, bref je prends sur moi et j’essaye désormais de prendre mon temps entre deux balles surtout histoire de bien me concentrer.
Un des profs est là, il regarde du coin de l’œil pendant son cours collectif.
On se connait un peu et je sais qu’il a l’œil juste, je n’aime pas sa pédagogie mais je sais que son regard est à prendre en compte.
Son verdict est clair.
Bas du corps trop raide, genoux verrouillés.
Forcément ça ne va pas aider pour tourner le corps autours de l’axe ça…
Moi qui pensais depuis toujours que l’école d’officiers m’avait apporté que de bonnes choses…
Va falloir oublier la position du garde à vous et passer à plus de souplesse…
Une remarque très juste qui m’a été faite sur le dernier article : la levée du talon gauche…
Berk !
Pas bien !
Et pour cause, après réflexion, ceci est une compensation de ma rigidité.
Alors on retourne au travail pour avoir une bonne position dynamique à l’adresse.
Ce serait idiot de faire tout bien avec un mauvais départ…

SANS FOI EN LE METIER, TU NE PEUX REMETTRE TON OUVRAGE…

Il y a des moments où il faut se rendre compte que la ligne directrice que l’on s’était fixé s’est modifiée.
Il y a eu une forte transformation dans mon swing et cela va entrainer une autre façon d’appréhender l’évolution des choses.
Tout d’abord il me faut une « nouvelle » régularité, il me faut apprivoiser ce swing, ce mouvement plus complet, plus complexe mais si efficace.
En premier lieu comme l’a très justement dit Superlent, je dois revoir mes distances.
Ont-elles changé ?
Si oui de combien ?
Si non, pourquoi ?
J’avais une bonne précision jusqu’au fer 7 mais encore une fois, un changement s’est il produit ? Et dans quel sens ?
Enfin, vis-à-vis de la routine, dois-je changer celle que j’ai ?
Je pense qu’un coup d’essai à inclure dedans pour commencer serait une bonne chose pour que mon cerveau enregistre bien les nouveaux enchainements.
Première chose donc, être capable de décrire mon swing sur le papier, reconnaître l’ordre des mouvements.
En y réfléchissant ici, cela peut devenir un reflexe là-bas.
Alors essayons en partant de la position à l’adresse :
Regard sur la balle, le bras gauche, tendu, entraine le bras droit dans le début du backswing. Le bras droit se plie mais le haut du bras reste collé. Les poignets se cassent et le bras droit se décolle toujours guidé par le bras gauche, dans le même temps, la montée continue entrainant une rotation des hanches et la levée du talon gauche pour faciliter le mouvement. Je reste attentif au plan vertical en ne laissant pas la main gauche dépasser l’épaule droite. Arrivé au point maximal de torsion du ressort, mes hanches tournent vers la balle et mon bras droit tire le club vers le bas, le bras gauche reste tendu et est guidé par le bras droit. Le haut du bras droit se recolle au corps, les deux bras deviennent tendus et les poignets « fouettent » avec les avant-bras pour un bonus puissance et tournent pour amener la face du club square à la traversée. Le pied gauche est ancré dans le sol, la jambe gauche est solide et le talon droit se lève pour faciliter la continuée de la rotation des hanches vers la cible pendant cette traversée, les poignets tournent toujours pour que la main droite passe par-dessus la gauche, permettant aux bras de rester tendus et de bien monter dans le finish. Mes yeux récupèrent la trajectoire de la balle en espérant qu’elle ne soit pas partie n’importe où… !

Bon allez ce coup-ci je dois vraiment aller au practice !

jeudi 5 février 2009

ON NE VA PAS EN FAIRE UN PLAT…

Aujourd’hui, 5 février 2009, deuxième cours avec Éric Hemberger au golf d’Étiolles.
Je dois lui montrer que j’ai bien fait mes devoirs concernant la position à 9h au backswing et je veux aussi lui expliquer ce que j’ai découvert il y a deux jours et testé la veille, cette histoire de haut de bras droit collé au corps au départ du backswing pour faire tourner les hanches.
Arrivé, prêt pour l’échauffement, 30mn avant le début du cours, il me faut retrouver mes coups de la veille.
Ça se passe bien, même avec les longs fers, la confiance est au meilleur niveau.
Arrive le maître, me revoilà devenu « petit Padawan »…
J’attaque direct sur la découverte et ô joie, je suis sur la bonne voie.
Yoda est content alors je me lance.
Pas trop de déchets dans les coups, je remonte les clubs, on passe en revue la série, il parle peu mais observe beaucoup, notre « routine » tourne bien.
Il a surtout observé que la série a changé, exit les Mizuno du premier cours, petite explication sur l’absence du driver et la présence des nouveaux clubs.
Mon objectif « pas de driver, travail des fers » lui plait assez.
Ouf…
J’ai envoyé pendant une vingtaine de minutes, l’analyse du jour ne va pas tarder.
Elle ne tarde pas.
La position à 9h, c’est automatisé, tout va bien de ce coté là.
Mais le problème se situe plus haut, le geste est trop plat dans son ensemble parce que le backswing est trop, beaucoup trop en arrière.
Il faut verticaliser le plan de swing.
Pourquoi ?
Comment ?
Deux bonnes questions.
Pourquoi ?
Pour une raison très simple, éviter l’irrégularité et le swing de bras car en partant trop en arrière, mon mouvement de hanches qui annonce le Downswing ne suffit pas, le club est trop loin, il faut donc encore se servir des bras, je me retrouve ainsi avec un swing qui va être soit de bras donc irrégulier soit entier mais avec des risques de gratte, de hook et de pull, voir le tiercé gagnant !
Comment ?
Et bien en montant doucement, Éric est particulièrement attentif à essayer une correction sans dénaturer mon swing en rapport avec ma morphologie.
Arrivé en haut, on se fait un arrêt sur image et on observe.
Bon j’observe d’un œil, à la limite de la gravure égyptienne mais je vois bien la différence entre monter à plat et monter vertical.
J’essaye de comprendre, je tâtonne, il sort THE truc :
« Tu vas swinguer avec ton bras gauche seulement et arrivé en haut du backswing tu reprends ton grip et tu finis le mouvement »
Et là, illumination !
J’avais déjà vu ce truc en vidéo, j’avais donc testé mais le résultat était catastrophique.
Et pour cause !
Avec un swing plat à un bras, le club part dans deux axes, vertical et horizontal.
Et bah essayez de revenir sans vous tordre le poignet…
Par contre, faites le bien vertical et vous reviendrez bien plus facilement et bien plus droit.
Je commence à comprendre une chose, mon bras droit est en cause.
Contracté et collé, il entraine le tout vers l’arrière.
Donc il doit être relâché tout en restant collé au départ mais il doit se laisser entrainer par le bras gauche dans la première partie du swing.
Ensuite, au moment de la transition, il va intervenir et donner une puissance supplémentaire au mouvement des hanches.
Bah oui, j’ai des bras puissants, je ne vais pas m’en priver non plus !
Faire un swing de bras est inefficace, ne pas se servir des bras pour participer à la puissance du coup serait tout aussi improductif.
Récapitulons.
Adresse, bras gauche indique la voie du backswing, bras droit collé suit gentiment puis se détache un peu, arrivée au plus haut, transition, hanches qui démarrent le downswing immédiatement suivi du bras droit qui donne une poussée supplémentaire de puissance, bras gauche qui suit, le follow avec les mains qui tournent et youpla boum !
Tout ça en même pas une seconde, cela fait quelques automatismes à intégrer…
Premier constat important : si le downswing se passe bien, fluide et tout, les mains tournent naturellement et le finish est plus tendu, j’entends par là que les bras ne se plient pas immédiatement mais montent plus haut dans la continuité du geste.
Bon mais ça ne règle pas la platitude décrite en amont…
Car j’alterne entre swing plat et swing plus vertical mais sans savoir trop à l’avance ni m’en rendre compte pendant l’exécution.
C’est plutôt ennuyeux.
On y retourne, au ralenti cette fois et on reste focalisé là-dessus.
Nouvelle illumination…
Je viens de me rendre compte que j’ai réussi à me visualiser dans l’espace et à différencier les deux gestes dans le backswing.
Pour traduire avec mes mots non techniques :
Si ma main gauche dépasse, arrivée en haut, mon épaule droite, je suis plat.
Et ce point de détail, je sais le « sentir »
Et en me focalisant dessus, je sais instinctivement l’éviter.
On teste avec des swings sans forcer mais balle sur le tapis et en prenant le temps entre chaque coup.
Miracle.
5 coups de suite réussis !
Soyons honnête, je n’ai jamais réussi cinq coups de suite au practice jusqu’à maintenant.
On s’en refait une série par gourmandise, ça passe, c’est intégré.
J’ai, à partir d’aujourd’hui, un plan de swing vertical et naturel, youpi ya ya youpi youpi yaaaaa !
Bilan du swing.
Le premier cours de Villennes m’a appris le « fouetté » avec le relâchement des avant-bras.
Le premier cours avec Éric m’a appris à partir moins en arrière au backswing.
Le deuxième cours avec Éric m’a appris à verticaliser mon swing mais surtout à mieux intégrer les différentes phases de mon swing.
Et c’est très important car désormais je fais beaucoup moins de balles sur le practice et je m’attache après chaque coup à retrouver d’où venait le défaut s’il y en a eu un.
Et justement il va falloir y retourner au plus vite au practice car j’ai besoin de totalement automatiser ce que j’ai intégré depuis ces derniers jours.
Au boulot !

mercredi 4 février 2009

SILENCE ! ON TOURNE !

Aujourd’hui, c’est le jour du test grandeur nature, vitesse réelle de l’Eureka d’hier.
Le but est donc de tourner les hanches en gardant le plus longtemps possible le haut du bras droit collé au corps pendant le backswing.
Enfin c’est plutôt l’inverse, le fait de garder le haut du bras collé oblige le corps à tourner.
Un peu de physique,c'est l'effet de la force centrifuge du club qui oblige les bras à partir en arrière mais si vous gardez le haut du bras droit collé (euh si vous êtes droitier bien sur, sinon inversez tout), le corps va suivre naturellement.
Sans vouloir m’identifier au Maître, voici une image qui parle plus qu’un long discours.


On voit bien le bras collé qui entraine les hanches à l’image 3 et la conséquence à l’image 4, les hanches ont tourné.
Bref.
Me voici dans la grange de villennes.
Échauffement classique au fer 9, montée en gamme en essayant d’automatiser cette histoire de collage, tranquille, sans pression.
Je change de club une fois le coup réussi. Quand je rate, la balle fait un pull ou un hook ou les deux, ne soyons pas radin.
Mais d’une certaine façon, cela me plait. N’en ayant quasiment jamais fait, je prends cela comme un signe de changement, donc un signe positif.
Arrive le moment de sortir les hybrides et le bois 5…
Et là…
Là ça change tout.
Mon geste est plus délié, plus souple, je ne me sens pas forcer comme avant mais je me sens plus puissant.
Les premiers coups sont bien sur assez aléatoires car l’automatisme n’est pas encore là mais qu’à cela ne tienne, je vais me chercher un autre seau de balles.
Et je recommence avec un swing dans le vide avant pour que mon cerveau apprenne à mémoriser les nouveautés.
Et là…
Alors là…
THE cartouche !
Je vois ma balle partir comme une fusée, très légèrement à droite, monter, revenir doucement sur la gauche et retomber dans mon axe de visée.
Un draw.
C’est joli un draw.
Super joli même.
Alors je recommence, jusqu’à en faire trois de suite et par curiosité je sors le télémètre.
230m au carry avec le bois5 et une balle de practice.
Allons bon voila autre chose…
Heureusement que demain je vois mon prof parce qu’il faut fixer cela au plus vite !
Non parce que c’est quand même juste la première fois que je fais des draws.
Et ça perturbe un tantinet un tel changement avec juste un détail de corrigé…

mardi 3 février 2009

EUREKA !

Ce matin, comme de nombreux matins, entre les coups de fil clients, les lectures des journaux en ligne et les cafés il m’arrive souvent de passer devant mon sac de golf.
Comme toute personne atteinte d’obsession golfique aigue, je sors un club au hasard, je me place à l’adresse et je teste un swing au ralenti.
Oui le ralenti a une utilité pédagogique certes mais surtout bibelotique ainsi qu’abat-jourophile.
Depuis quelques temps je m’acharne à conserver le haut du bras droit collé au corps pendant le backswing (je suis droitier) et je n’y arrive pas même au ralenti.
C’est assez frustrant je vous l’avoue, le club commence sa lente progression en arrière, mon genou gauche fléchit doucement, le club arrive à 9h, je vérifie qu’il n’est pas trop en arrière par rapport au plan de swing, je continue la montée et là toc, le bras se décolle !
Ça m’agace un tantinet…
J’ai aussi remarqué un gros défaut sur les photos que certaines personnes bien intentionnées (mon œil mais merci quand même) prennent sur le parcours quand on est en groupe, les hanches ne tournent pas, ou quasiment pas.
Alors ce matin, en passant devant mon sac, je prends le fer 5, et pas par hasard si vous avez suivi les textes précédents, et en avant le ralenti version « l’homme qui valait 457 347 050 d'euros » en faisant attention aux hanches et au collage de bras.




Miracle !





Ça marche !



L’un ne va pas sans l’autre !



C’était si simple…


Enfin en théorie parce que refaire le mouvement entier en moins d’une seconde cela risque d’être une autre paire de manche.
N’empêche que c’est très agréable de découvrir ces petits détails de bon matin…
Bon alors quand est ce que je peux aller au practice moi ?

Agenda ! au pied !

lundi 2 février 2009

DISTANCE + PRÉCISON = CONTRÔLE


 Équation assez simple à aucune inconnue, mes préférées…
Sauf erreur de ma part mais vous saurez me corriger si c’est le cas, on ne contrôle ses clubs que petit à petit et en ordre croissant.








dimanche 1 février 2009

LES COPAINS D’ABORD : BONDOUFLE

Météo France avait vu juste, -3° ce matin à 9h sur le practice.
Ce que ces braves gens n’avaient pu appréhender, c’est le vent et ses effets.
Un vent étrangement quasiment tout le temps de face sur un parcours qui tourne.
Un vent pernicieux, continu et parfaitement glacial…
Impossible de se réchauffer pendant l’échauffement.
Pas pratique ça.
Heureusement, je ne suis pas le seul inconscient ce matin, les gentlemen et gentlemettes arrivent autours de 10h.
Aujourd’hui c’est parcours en groupe pour commencer et crêpes pour finir.
J’ai le plaisir de partager la promenade au pôle nord avec Manu et Ironben.
Oui je préfère donner les pseudos pour des raisons de préservation de leur vie privée bien compréhensibles…Ce sont des gens célèbres…dans le forum…
Le départ se passe devant tout le monde, pas grave, je suis parti pour me détendre aujourd’hui et j’y suis presque arrivé.
Quelques beaux ratages mais ils n’ont pas réussi à pourrir le reste du parcours, on progresse.
J’ai retenu du point de vue golfique quelques détails.
Mon bois 5 commence à prendre sa place, je me suis forcé à le jouer plus souvent que d’habitude et j’ai eu la surprise bien agréable de mesurer mon meilleur swing à 226m. Pour un coup en hiver je trouve cela prometteur. J’ai même fait un léger draw une fois, bon en deuxième balle vu que la première a préféré se baigner…
Et une belle chandelle aussi mais on ne va lister les mauvais coups, c’est un blog, pas une encyclopédie.
J’ai joué mes clubs sans tenir compte des températures et cela s’est très bien passé, enfin quand le coup passait bien entendu…
Un PW planté sur le green avec une mesure préalable au Bushnell à 107m.
Un Fer 6 à 142m.
Et mon 60° me plait de plus en plus, un vrai club de confiance sur lequel je m’appuie dans les 50m.
Petit soucis avec le fer 5 mais je ne tire aucune conclusion hâtive pour le moment.
Mais l’idée d’un deuxième club n°5 en version hybride me travaille un peu, il faudrait que j’en cause à « Q » tiens…
Tactiquement parlant, mon point faible est clairement au deuxième coup sur les par5 et longs par4, je cherche trop souvent à atteindre le green, je force et cela se transforme vite en parcours du combattant ensuite.
À travailler donc…
Ce fut une belle ballade golfique avant tout, avec ses éclats de rire et ses coups de gueule, ses beaux coups et les autres mais dans une ambiance légère et conviviale, ça change pas mal de choses…
Cela me rappelle Rebetz il y a peu.
Mais la grande nouveauté du jour ce fut l’après parcours.
Je ne connaissais pas vraiment l’ambiance groupe dans le monde du golf.
Je connaissais les petits comités mais là, une bonne quinzaine de joueurs et joueuses, on peut s’appeler un groupe.
Et un groupe qui organise des sorties à thème.
Et aujourd’hui, c’est crêpes.
Et cidre.
Et encore un peu plus d’éclats de rire.
Et quelques images.
Le golf, ce n’est pas que de la réflexion technique et de la mise en pression, c’est aussi le plaisir de partager sa passion avec d’autres passionnés et là j’ai trouvé le bon groupe.
Bon c’est quand la prochaine sortie ?

AH! une chandelle...

Normal, avec un swing de bras...

lecture de green

Deux potes, côte à côte...

le groupe avant l'expédition au pôle nord

le groupe après, avec Mr UP

le groupe après avec Me UP

c'est joli mais c'est gelé!