écrit le 1er Octobre
Il y a quelque chose de fascinant dans le swing de golf.
C’est la réflexion que je viens de me faire en réfléchissant au comment aborder le sujet. Car au plus loin que remontent mes souvenirs, je crois, qu’enfant, je pouvais rester scotché devant un programme télé de golf et je faisais de vraies crises quand on passait devant un mini golf ! inutile aussi de vous dire que je passais mon temps tout petit à jouer aux billes dans les grands bacs à sables, traçant de grandes routes avec un petit trou au bout, gagnant ou tentant de gagner la bille de mon copain en arrivant avant lui dans le trou…
c’est fou ça , j’avais complètement oublié cette partie de mon enfance, qu’est ce que j’étais bien, le genoux meurtris, le slip en peau de sable à lisser un chemin toujours plus compliqué et sinueux ou au contraire droit, plat, large et long pour faire de grands coups , voir la bille fuser et rouler le plus loin possible en s’éclatant l’ongle pour aller encore un peu plus loin…Ah les filles si vous aviez connu ça vous seriez bien plus nombreuses sur les greens j’en suis sur….
Je ne savais pas pourquoi à l’époque et aujourd’hui ce que je crois savoir est plutôt flou quand à ce qui me plait et m’attire dans ce sport. Ce sont des mots qui viennent en vrac comme : précision, force, maîtrise, contrôle, nature, concentration, évasion, stratégie, réflexion, grace, calme, plaisir…j’en oublie sans doute !
Quand, adulte irresponsable je suis devenu, c'est-à-dire avec ma propre télé (oui je suis d’une famille ou une télé dans la maison c’était déjà bien) je stoppais tout pour regarder le golf sur canal+ totalement hypnotisé par tous ces joueurs, ces coups, ces parcours. Alors quand la PlayStation est sortie, je ne vous raconte même pas !
Résultat j’ai avalé la théorie du jeu avec la joie de ne jamais rater de coup, depuis je me rends bien compte que faire -20 sur 18 trous avec des drives de 380m en moyenne c’est que sur du virtuel, ça calme de suite ça !
donc je continuais comme ça des années avec la vague sensation qu’un jour ce serait possible je franchirai les saintes portes d’un club de golf j’aurai des chaussures avec des clous dessous comme quand petit je jouais au foot, j’aurai un putter avec un manche autre que jaune fluo comme au mini golf…mais quand on n’est pas né avec ça dans la famille les occasions se font rares de se retrouver devant ce genre de porte, parfois on passe devant en voiture et on rêvasse deux secondes mais voila c’est tout.
Depuis 8 ans maintenant je travaille à mon compte et certains de mes clients jouent au golf, certains confrères aussi, alors je commence à écouter, à dire tout haut ce que je rêvais tout bas.
Et enfin c’est arrivé. Un rendez-vous professionnel me conduit dans un golf. Un professeur veut me rencontrer pour des conseils.je mets l’adresse dans le GPS pensant aller à son domicile et boum ! Me voici devant ces portes sacrées…j’ose rentrer car je suis demandé et attendu, je parcours une grande allée où sur ma droite des joueurs alignés tapent droit (enfin pas tous je m’en suis rendu compte plus tard) vers le ciel avec des bruits magiques, sur ma gauche, trois personnes marchent doucement sur la moquette naturelle verte d’un green, un vrai, pas un en béton peint avec un moulin dessus…je suis sur un nuage.
Au bout de l’allée, l’église de la secte, le club house, devant, un panneau, forfait 5 mois tout compris et plein de trucs inconnus écrits ensuite…
Je rencontre le dit professeur, jeune, cool genre tout va bien je suis ici chez moi comme un poisson dans l’eau et j’avoue lui avoir parlé de la raison de ma venue à peine 5 mn pour en venir à « j’ai le droit de revenir ? » « Comment commencer ? » « Vous êtes sur que je peux ? »
Le lendemain je faisais le cheque de formation de 5 mois, on était le 27 juillet de cette année.
Deux jours après je prenais mon premier cours.
Sur le site de FFG j’ai vu mon nom, et la date de ma carte verte, le 1 septembre, date où mon rêve est devenu réalité…
Bon maintenant la réalité a déjà explosé un sandwedge mais ça c’est une autre histoire...
Très bonne intro... Il est vrai que même moi, n'étant pas de la même époque, je n'avais jamais fait le rapprochement avec les billes avec lesquelles j'ai quand même pas mal joué...
RépondreSupprimerBon début à poursuivre ;)