lundi 24 novembre 2008

VISUALISATIONS

Juste pour déconner, je me suis mis au défi de visualiser de mémoire le trou n°1 de Villennes.
J’ai tout vu, je n’ai rien raté…les 3 bosses à 160m face au départ annonçant le rough et ses problèmes, la mini foret qui les prolonge et délimite la coté droit du fairway.
Le dernier arbre sur la gauche avant le virage car c’est un par4 dog leg gauche.
Avant cette descente le fairway est droit et plat et assez large. Le départ est bien centré.
Puis je survole cette zone comme si j’étais la balle lancée par le bois 3, je coupe au dessus de la foret de gauche qui délimite le n°1 du n°8 et je retombe sur le fairway, à 110m environ du green.
Il y a un bunker qui est rasant sur le fairway avant le green en bas à gauche, il est en haricot et comme le green est sur élevé il y a un mur à franchir si on tombe dedans pour l’approche d’où le besoin d’aller loin si on coupe. Sinon il faut aller sur la droite du fairway, 5m devant la foret on est bien placé là.
À cet endroit le fairway fait bien 30m à 40m de large facile, une autoroute.
Le green est plat sur le devant, montant vers l’arrière, son attaque semble plus facile quand on est à droite malgré le bunker situé sur son flanc droit et marquant sa montée.
Le drapeau est généralement sur le plateau du bas, mieux vaut arriver dessus plutôt que trop haut, la descente est rapide.
Puis je me suis dit, continues, vas au 2 puis au 3 et sans m’en rendre compte en une heure d’évasion mentale je venais de faire le parcours en entier dans les moindres détails…
Je suis alors retourné au départ et j’ai essayé de me souvenir du meilleur coup joué au départ, puis le deuxième, puis l’arrivée sur le green et enfin le putting.
Je suis allé au trou n°2 et j’ai continué…
J’ai visualisé comme ça mon meilleur parcours imaginaire.
Je me suis vu calme et décontracté en le jouant, regardant la zone où je voulais arriver avant chaque coup, me mettant à l’adresse et tapant sans attendre très longtemps mais sans précipitation, dans un bon rythme qui m’allait comme un gant. Je ne faisais jamais de coup d’essai car j’avais confiance en tout…mes clubs comme en moi…sans fierté, juste en confiance, juste en accord avec mes sensations.
Mon putting était simple et fluide, je regardais ma route vers le trou et une sorte de piste blanche partait de ma balle vers lui, toujours douce dans ses courbes, je visualisais sa vitesse, son ralentissement avant le virage et sa chute…
Un parcours parfait que je faisais dans un rêve éveillé.
Mais il y avait une particularité dans ce rêve…chacun des coups que j’y avais joué était en rapport avec moi-même.
Je ne me suis pas vu jouer un driver, je n’en ai pas, mon bois 3 n’allait pas au-delà de 220m, mes fers ne dépassaient jamais leur limite et le putting était crédible dans ses courbes…
J’ai rêvé un score bas mais en accord avec mes capacités physiques.
Dans mon rêve, c’est mon mental qui n’avait pas de limite.
Freiné par rien.
Capable de tout.
Réaliste malgré tout, je ne faisais pas d’eagle, au mieux des birdies mais pas à chaque trou.
Je n’ai pas fait 18 putts, il y en a eu plus.
À ma prochaine compétition d’index je vais me souvenir de ce rêve et je vais apprendre à le réaliser…

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