mardi 25 novembre 2008

OBJECTIF...OBJECTIF?

À peu jouer je réfléchis pas mal.
Trop peut être mais peu importe.
Quand j’étais à 36 j’ai eu une crainte, deux coups à rendre seulement, je perdais une sorte de confort rassurant.
Aujourd’hui je suis à 26 et ce genre d’index ne me dit pas grand-chose en soi.
Deux coups rendus sur les huit trous les plus difficiles et un seul sur les dix autres est un index intermédiaire, il n’a pas de signification particulière.
Le prochain index, le prochain pallier psychologique comme dit mon prof, qui est parlant mais semble encore loin, c’est 18.
Niveau bogey sur tous les trous du parcours.
Celui là, il a de la gueule.
Celui là m’attire comme un aimant, il me fait envie.
Alors j’ai réfléchi a ce qu’il signifiait vraiment suivant les différents par.
Sur les par3 c’est obligation de toucher le green, c’est là que l’on peut scorer pour descendre.
Sur les par4, deux choix, court ou long.
Court ? Prendre le risque du birdie, chercher le GIR.
Long ? Assurer l’approche du green et chercher le par en partant du principe que je ne me réserve qu’un putt, sinon assurer le bogey.
Sur les par5 ? Ne prendre aucun risque, ne tenter le green qu’à distance de confiance, dans mon cas 110m au maximum.
Ma base de référence dans cette réflexion c’est Villennes bien entendu.
Même si je suis encore TRES irrégulier, je connais parfaitement ce parcours, je m’étalonne en toute logique sur lui et je vais ensuite vérifier sur les autres si mon index est cohérent.
J’ai fais un calcul pour savoir combien de points il me faudrait.
À 0.4 point le point au dessus de 36, ça fait 20 points exactement sans oublier 0.1 point par remontée si je fais moins de 32…
J’ai trouvé mon objectif…
J’espère être objectif…
Maintenant que je sais où je veux arriver sur ma première année de compétition, il me faut me faire avec mon prof une sévère autocritique.
Trouver les points forts, ça va être facile, il y en a si peu.
Trouver les points faibles.
Là, ça va être plus coton.
Les trouver, mon prof n’aura aucun mal et moi aussi…Je pourrais déjà en nommer une tripotée.
Le problème va être de déterminer ceux qui se corrigent en cours et ceux qui se corrigent dans la tête…
Cette partie du problème va être de loin la plus passionnante et la plus riche d’enseignements car elle va m’obliger petit à petit à mieux accepter mes points faibles, mieux les comprendre pour mieux les vaincre…
C’est ce qui fascinant dans ce sport, l’aventure intérieure…
C’est sans doute pour cela que le golf est si exigeant.
Il demande plus que des capacités techniques, bien plus…
Plus on lutte contre un parcours plus on doit trouver une paix intérieure pour parvenir à le vaincre…
J’adore ce sport !

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